S'il se vend comparativement de moins en moins d'ordinateurs de bureau et de plus d'ordinateurs portables, le segment des tout-en-un est très dynamique — accélérant d'ailleurs la mise au placard des bonnes vieilles tours. Certes, le climat économique morose ralentit sa croissance : de 50 % en 2010, elle ne devrait atteindre « que » 31,1 % en 2011, et 20 % en 2012. Mais cela signifie que 13,5 millions de tout-en-un devraient être vendus en 2011, un chiffre qui pourrait atteindre 15,8 millions en 2012, contre 10,3 millions en 2010.
Les spécificités de ce marché attirent les fabricants : résolument grand public, ce segment est moins sensible à certaines contraintes, notamment tarifaires. Un espace s'ouvre donc, dans lequel les constructeurs peuvent concevoir des machines plus osées, mieux intégrées, plus performantes, mieux finies — sans pour autant rogner sur les marges, voire en les augmentant. On pourrait parler de « recette Apple », la firme de Cupertino ayant d'ailleurs créé ce marché avec le Macintosh, l'eMac et l'iMac.
Elle a créé ce marché, mais n'y est aujourd'hui plus seule : la concurrence de HP et surtout de Lenovo est frontale et menaçante. Si l'iMac était un clair leader il y a quelques mois, il a aujourd'hui perdu son titre : alors que Lenovo a attaqué avec agressivité son marché local, la Chine, les ventes d'iMac ont légèrement baissé (3,7 millions d'unités en 2011 selon Digitimes).
En 2012, la société chinoise ayant hérité de la division PC d'IBM devrait donc passer devant Apple au global. Aux États-Unis cependant, l'iMac représente toujours au moins deux tiers des ventes du segment : comme en Europe, Apple devrait rester devant, son plus gros concurrent dans ces pays, HP, étant peu stable.
La baisse de la croissance des ventes de tout-en-un peut s'expliquer par le climat économique, mais peut aussi indiquer un début de saturation du marché. Les prochains défis des fabricants seront donc la consolidation de leur image de marque, l'augmentation des budgets R&D pour maintenir l'intérêt, et le développement de la communication autour de ce segment pour augmenter la cible. Apple part sur de bonnes bases, mais Lenovo ne compte pas se laisser faire : la marque chinoise compte qu'à terme, 70 % de ses ventes d'ordinateurs de bureau soient réalisés sur ce segment.
Les spécificités de ce marché attirent les fabricants : résolument grand public, ce segment est moins sensible à certaines contraintes, notamment tarifaires. Un espace s'ouvre donc, dans lequel les constructeurs peuvent concevoir des machines plus osées, mieux intégrées, plus performantes, mieux finies — sans pour autant rogner sur les marges, voire en les augmentant. On pourrait parler de « recette Apple », la firme de Cupertino ayant d'ailleurs créé ce marché avec le Macintosh, l'eMac et l'iMac.
Elle a créé ce marché, mais n'y est aujourd'hui plus seule : la concurrence de HP et surtout de Lenovo est frontale et menaçante. Si l'iMac était un clair leader il y a quelques mois, il a aujourd'hui perdu son titre : alors que Lenovo a attaqué avec agressivité son marché local, la Chine, les ventes d'iMac ont légèrement baissé (3,7 millions d'unités en 2011 selon Digitimes).
En 2012, la société chinoise ayant hérité de la division PC d'IBM devrait donc passer devant Apple au global. Aux États-Unis cependant, l'iMac représente toujours au moins deux tiers des ventes du segment : comme en Europe, Apple devrait rester devant, son plus gros concurrent dans ces pays, HP, étant peu stable.
La baisse de la croissance des ventes de tout-en-un peut s'expliquer par le climat économique, mais peut aussi indiquer un début de saturation du marché. Les prochains défis des fabricants seront donc la consolidation de leur image de marque, l'augmentation des budgets R&D pour maintenir l'intérêt, et le développement de la communication autour de ce segment pour augmenter la cible. Apple part sur de bonnes bases, mais Lenovo ne compte pas se laisser faire : la marque chinoise compte qu'à terme, 70 % de ses ventes d'ordinateurs de bureau soient réalisés sur ce segment.