Le chiffre d'affaires trimestriel de Microsoft annoncé hier soir est en hausse de 5% sur celui de 2010 avec 20,89 milliards de dollars (16,15 milliards d'euros) mais le bénéfice de 6,62 milliards de dollars est en léger retrait sur celui de 2011 (6,63 milliards). Fait notable, les divisions qui tirent leur épingle du jeu n'incluent pas celle gérant l'activité Windows.
Comparé au même trimestre de 2011, la division Windows et Windows Live a enregistré une baisse de 6% (527 millions de licences de Windows 7 ont été tout de même vendues depuis son lancement en octobre 2009). A l'inverse les autres ont affiché des hausses d'une année sur l'autre : Server & Tools (+11%), Business Division avec Office (+3%), Online Services (+10%) et l'Entertainement & Devices qui comprend notamment l'Xbox et Kinect (+15%). Pas un mot sur les ventes de licences de Windows Phone sinon une observation laconique d'une progression de ce système qui n'a reçu que fin 2011 le renfort de Nokia (sauf aux Etats-unis où le groupe y lance seulement maintenant ses nouveaux modèles).
Sur le fléchissement de Windows durant cette période, Microsoft a livré le constat des conséquences des inondations en Thaïlande et de la pénurie de disques durs qui ont eu un impact sur les ventes de PC (et qui devrait se poursuivre sur au moins un trimestre). Mais il y a une autre tendance lourde, celle d'un désamour vis-à-vis des portables bas de gamme « Le déclin des netbooks a eu des conséquences négatives sur les ventes de PC grand public qui ont baissé de 6%. Les netbooks qui représentaient 8% du marché du PC il y a un an, ne comptent aujourd'hui plus que 2%. Si l'on exclut les netbooks, les ventes de PC grand public ont progressé de 2% » constate Bill Koefoed, directeur général chez Microsoft.
Ce déclin du netbook s'est illustré aussi dans les (bons) résultats d'Intel publiés le même jour. Sur le même trimestre entre 2011 et 2012 le chiffre d'affaires sur les puces et chipsets Atom a fondu de 25%, et 57% sur l'année entière. A l'inverse le CA sur les processeurs pour les autres PC a progressé de 17%.
Est-ce que ce reflux des netbooks s'est fait au profit des tablettes ? Microsoft ne va pas jusqu'à le dire. Paul Otellini, le patron d'Intel non plus, mais interrogé sur ce secteur des tablettes il a fait le constat qu'il faudra attendre la généralisation d'Android 4 et plus tard l'arrivée de Windows 8 pour que les clients s'intéressent aux concurrents de l'iPad. Il reste néanmoins prudent tant ce marché n'est pas encore figé, avec en outre l'arrivée de ces PC hybrides, à la fois tablette et ultralégers.
A noter aussi d'après les chiffres de Microsoft et d'Intel, que la croissance dans l'équipement au sein des pays dits émergents est nettement plus soutenue que partout ailleurs.
Comparé au même trimestre de 2011, la division Windows et Windows Live a enregistré une baisse de 6% (527 millions de licences de Windows 7 ont été tout de même vendues depuis son lancement en octobre 2009). A l'inverse les autres ont affiché des hausses d'une année sur l'autre : Server & Tools (+11%), Business Division avec Office (+3%), Online Services (+10%) et l'Entertainement & Devices qui comprend notamment l'Xbox et Kinect (+15%). Pas un mot sur les ventes de licences de Windows Phone sinon une observation laconique d'une progression de ce système qui n'a reçu que fin 2011 le renfort de Nokia (sauf aux Etats-unis où le groupe y lance seulement maintenant ses nouveaux modèles).
Sur le fléchissement de Windows durant cette période, Microsoft a livré le constat des conséquences des inondations en Thaïlande et de la pénurie de disques durs qui ont eu un impact sur les ventes de PC (et qui devrait se poursuivre sur au moins un trimestre). Mais il y a une autre tendance lourde, celle d'un désamour vis-à-vis des portables bas de gamme « Le déclin des netbooks a eu des conséquences négatives sur les ventes de PC grand public qui ont baissé de 6%. Les netbooks qui représentaient 8% du marché du PC il y a un an, ne comptent aujourd'hui plus que 2%. Si l'on exclut les netbooks, les ventes de PC grand public ont progressé de 2% » constate Bill Koefoed, directeur général chez Microsoft.
Ce déclin du netbook s'est illustré aussi dans les (bons) résultats d'Intel publiés le même jour. Sur le même trimestre entre 2011 et 2012 le chiffre d'affaires sur les puces et chipsets Atom a fondu de 25%, et 57% sur l'année entière. A l'inverse le CA sur les processeurs pour les autres PC a progressé de 17%.
Est-ce que ce reflux des netbooks s'est fait au profit des tablettes ? Microsoft ne va pas jusqu'à le dire. Paul Otellini, le patron d'Intel non plus, mais interrogé sur ce secteur des tablettes il a fait le constat qu'il faudra attendre la généralisation d'Android 4 et plus tard l'arrivée de Windows 8 pour que les clients s'intéressent aux concurrents de l'iPad. Il reste néanmoins prudent tant ce marché n'est pas encore figé, avec en outre l'arrivée de ces PC hybrides, à la fois tablette et ultralégers.
A noter aussi d'après les chiffres de Microsoft et d'Intel, que la croissance dans l'équipement au sein des pays dits émergents est nettement plus soutenue que partout ailleurs.