OS X comporte de moins en moins de packages sous licence GPL : c'est le constat du développeur Matthew Murphy, qui rappelle que de 47 packages sous licence GPL dans Mac OS X 10.5, Apple est passé à 44 dans Mac OS X 10.6 et 29 seulement dans OS X 10.7. Des chiffres publics et publiés sur le site Apple Open Source, où la firme de Cupertino regroupe l'ensemble de ses ressources en rapport avec le monde du libre, son utilisation dans OS X et iOS et les contributions qu'elle effectue.
OS X Lion a marqué un tournant avec l'abandon de projets sous licence GPL aussi importants que Samba et GCC (lire : Mac OS X Lion abandonnera Samba). Alors que le shell Bash est disponible en version 4.2.10, Apple utilise dans Lion la version 3.2 de 2006, la dernière à être couverte par la licence GPL v2. Car pour tous ces logiciels, il s'agit bien d'un problème de licence : la firme de Cupertino se tient précautionneusement à l'écart de la GPL v3. Apple a ainsi arrêté de contribuer à GCC en septembre 2010, lui préférant autant pour des raisons techniques que des raisons juridiques LLVM/Clang, sous licence Open Source NCSA/Université de l'Illinois, dérivée de la licence BSD.
La licence GPL v3, licence de logiciel libre et copyleft, inaugure deux clauses qui peuvent potentiellement poser problème à Apple : la section 7, dite « de la liberté ou de la mort » (les obligations imposées par la justice ou une accusion de violation de brevets ne libèrent pas les utilisateurs des conditions de la licence) et les précisions apportées pour combattre la gestion numérique des restrictions, ou Tivoïsation. Cela ne signifie pas pour autant qu'Apple abandonne le libre, qu'elle exploite largement dans ses produits et auquel elle contribue régulièrement — mais rappelle la position ambigüe de la firme de Cupertino, entre promotion des standards pour éviter d'être enfermée et promotion de ses technologies pour créer un écosystème… par définition privatif.
Cette tension permanente se retrouve dans le choix des licences sous lesquelles Apple publie ses travaux. Beaucoup de ses logiciels placés sous le régime de la licence Apple Public Source, incompatible avec la GPL v3, ont été passés à la licence Apache, parfaitement compatible avec la licence maintenue par la FSF. Mais la firme de Cupertino affectionne tout particulièrement la licence BSD, qui n'est que partiellement compatible avec la licence GPL v3. Une manière de s'engager sans s'engager : Apple assure juste ce qu'il faut d'ouverture pour que ses travaux puisse être repris, mais reste à l'écart de la GPL v3, qui l'obligerait à une ouverture totale.
OS X Lion a marqué un tournant avec l'abandon de projets sous licence GPL aussi importants que Samba et GCC (lire : Mac OS X Lion abandonnera Samba). Alors que le shell Bash est disponible en version 4.2.10, Apple utilise dans Lion la version 3.2 de 2006, la dernière à être couverte par la licence GPL v2. Car pour tous ces logiciels, il s'agit bien d'un problème de licence : la firme de Cupertino se tient précautionneusement à l'écart de la GPL v3. Apple a ainsi arrêté de contribuer à GCC en septembre 2010, lui préférant autant pour des raisons techniques que des raisons juridiques LLVM/Clang, sous licence Open Source NCSA/Université de l'Illinois, dérivée de la licence BSD.
La licence GPL v3, licence de logiciel libre et copyleft, inaugure deux clauses qui peuvent potentiellement poser problème à Apple : la section 7, dite « de la liberté ou de la mort » (les obligations imposées par la justice ou une accusion de violation de brevets ne libèrent pas les utilisateurs des conditions de la licence) et les précisions apportées pour combattre la gestion numérique des restrictions, ou Tivoïsation. Cela ne signifie pas pour autant qu'Apple abandonne le libre, qu'elle exploite largement dans ses produits et auquel elle contribue régulièrement — mais rappelle la position ambigüe de la firme de Cupertino, entre promotion des standards pour éviter d'être enfermée et promotion de ses technologies pour créer un écosystème… par définition privatif.
Cette tension permanente se retrouve dans le choix des licences sous lesquelles Apple publie ses travaux. Beaucoup de ses logiciels placés sous le régime de la licence Apple Public Source, incompatible avec la GPL v3, ont été passés à la licence Apache, parfaitement compatible avec la licence maintenue par la FSF. Mais la firme de Cupertino affectionne tout particulièrement la licence BSD, qui n'est que partiellement compatible avec la licence GPL v3. Une manière de s'engager sans s'engager : Apple assure juste ce qu'il faut d'ouverture pour que ses travaux puisse être repris, mais reste à l'écart de la GPL v3, qui l'obligerait à une ouverture totale.