Le système modulaire d'impression libre CUPS, populaire sur les systèmes GNU/Linux et utilisé par défaut par OS X depuis 2002, est la propriété d'Apple depuis 2007. Si la firme de Cupertino a toujours travaillé en bonne entente avec la communauté du libre sur ce projet, elle a récemment décidé de le soulager de quelques fonctions inutiles à OS X… mais souvent utiles aux distributions GNU/Linux.
Comme le note Tim Waugh de RedHat, la découverte et la publication via UPD est abandonnée au profit de DNS-SD dans CUPS 1.6. Ce changement, qui oblige désormais à la présence d'Avahi, équivalent libre de Bonjour, sur le serveur et l'imprimante, permet d'abandonner le protocole personnalisé de CUPS au profit d'une méthode zeroconf plus standard et plus simple. Certains filtres obsolètes sous OS X sont aussi abandonnés, mais ceux-ci sont disponibles sous la forme d'un package cups-filter additionnel géré par le projet OpenPrinting.
Apple préserve donc l'essentiel des fonctions de CUPS, dont l'implémentation devrait rapidement être modifiée dans les différentes distributions l'utilisant. Cette évolution à marche forcée de CUPS rappelle néanmoins que bien qu'open-source, il est la propriété d'Apple, qui poursuit le rêve d'un monde sans pilotes d'imprimantes. Elle semble décidée à avancer assez rapidement sur les chantiers en cours dans le domaine, parfois en brisant les codes de la communauté GNU/Linux — mais qui oserait se plaindre de l'abandon, à long terme, des pilotes d'imprimantes ?
Comme le note Tim Waugh de RedHat, la découverte et la publication via UPD est abandonnée au profit de DNS-SD dans CUPS 1.6. Ce changement, qui oblige désormais à la présence d'Avahi, équivalent libre de Bonjour, sur le serveur et l'imprimante, permet d'abandonner le protocole personnalisé de CUPS au profit d'une méthode zeroconf plus standard et plus simple. Certains filtres obsolètes sous OS X sont aussi abandonnés, mais ceux-ci sont disponibles sous la forme d'un package cups-filter additionnel géré par le projet OpenPrinting.
Apple préserve donc l'essentiel des fonctions de CUPS, dont l'implémentation devrait rapidement être modifiée dans les différentes distributions l'utilisant. Cette évolution à marche forcée de CUPS rappelle néanmoins que bien qu'open-source, il est la propriété d'Apple, qui poursuit le rêve d'un monde sans pilotes d'imprimantes. Elle semble décidée à avancer assez rapidement sur les chantiers en cours dans le domaine, parfois en brisant les codes de la communauté GNU/Linux — mais qui oserait se plaindre de l'abandon, à long terme, des pilotes d'imprimantes ?