Lancé à l'automne avec les tout premiers Ultrabooks, l'Acer Aspire S3 n'est pas une vache à lait pour son constructeur, loin s'en faut. Interrogé par The Verge à l'occasion du CeBIT, Christophe Pohlmann, le chef produit portables, a expliqué que le prix du S3 13,3" d'entrée de gamme (700€ pour un Core i5) était trop bas pour dégager un quelconque bénéfice.
Acer le vend à prix coûtant et ne justifie ce positionnement que par la volonté de conduire les clients à prendre le modèle au-dessus, un Core i7 vendu 200€ de plus avec un peu de marge à la clef.
La faute aux prix des différents composants qui limitent toute velléité de baisser les prix de manière plus significative afin de se poser en alternative à l'iPad vendu un peu moins de 500€. Une perspective d'alignement sur les tablettes qui n'est pas pour tout de suite, a concédé Pohlmann.
[MàJ] : Dave Rogers, le responsable marketing d'Intel pour l'Europe a offert sa propre vision des choses pour les Ultrabooks. Il s'agit moins de chercher à les positionner à des prix bas, comme en ont eu l'habitude des fabricants tels qu'Acer, que de proposer des machines à valeur ajoutée. Par exemple avec des écrans tactiles en prévision de Windows 8 et son interface Metro ou des fonctions antivols : «le challenge avec les Ultrabooks est d'arriver à convaincre une industrie qui est largement tournée vers le "prix par le volume" de changer son fusil d'épaule en privilégiant une philosophie d'innovation même si cela se fait aux dépens du prix».
Acer le vend à prix coûtant et ne justifie ce positionnement que par la volonté de conduire les clients à prendre le modèle au-dessus, un Core i7 vendu 200€ de plus avec un peu de marge à la clef.
La faute aux prix des différents composants qui limitent toute velléité de baisser les prix de manière plus significative afin de se poser en alternative à l'iPad vendu un peu moins de 500€. Une perspective d'alignement sur les tablettes qui n'est pas pour tout de suite, a concédé Pohlmann.
[MàJ] : Dave Rogers, le responsable marketing d'Intel pour l'Europe a offert sa propre vision des choses pour les Ultrabooks. Il s'agit moins de chercher à les positionner à des prix bas, comme en ont eu l'habitude des fabricants tels qu'Acer, que de proposer des machines à valeur ajoutée. Par exemple avec des écrans tactiles en prévision de Windows 8 et son interface Metro ou des fonctions antivols : «le challenge avec les Ultrabooks est d'arriver à convaincre une industrie qui est largement tournée vers le "prix par le volume" de changer son fusil d'épaule en privilégiant une philosophie d'innovation même si cela se fait aux dépens du prix».