La Cour suprême américaine a refusé d'examiner la décision de justice qui avait condamné Psystar en 2009 : quatre ans tout juste après son commencement, l'affaire Psystar est donc close. La société s'était fait connaître grâce à la commercialisation d'un « compatible Mac », l'Open Mac, un ordinateur générique à 255 € vendu avec Mac OS X.
Il avait permis de largement médiatiser le phénomène du Hackintosh, l'installation d'OS X sur un autre ordinateur qu'un Mac, une pratique à l'époque plutôt périlleuse que Psystar a contribué à démocratiser. Le fonctionnement des ordinateurs de Psystar reposait sur le Rebel EFI, un logiciel dérivé du code du boot-132, utilisant lui-même du code soumis à la licence Apple Public Source License 2. En ne libérant pas les sources de son logiciel facilitant l'installation d'OS X sur tout ordinateur, Psystar s'était placé en situation flagrante de violation de la propriété intellectuelle d'Apple.
Apple n'a mis que trois mois à se décider à attaquer Psystar en justice pour violation de son droit exclusif de reproduction, de distribution et de création de travaux dérivés sur OS X. Cette décision a permis à l'époque de clarifier certains points critiqués de la licence d'OS X, puisque c'est par deux fois que la justice a confirmé que les pratiques de Psystar outrepassaient le cadre légal. Face à une injonction permanente l'empêchant de vendre toute nouvelle machine, Psystar avait usé en décembre dernier de son dernier recours, l'appel à la Cour suprême.
La plus haute institution judicaire américaine ayant refusé de prendre en charge le dossier, la condamnation de Psystar est confirmée et l'affaire donc close. Quoique la pratique soit aujourd'hui moins médiatisée, il est toujours relativement facile d'installer les dernières versions d'OS X sur du matériel générique, sans violer la propriété intellectuelle d'Apple d'ailleurs. Mais toujours en violant la licence d'utilisation d'OS X.
Il avait permis de largement médiatiser le phénomène du Hackintosh, l'installation d'OS X sur un autre ordinateur qu'un Mac, une pratique à l'époque plutôt périlleuse que Psystar a contribué à démocratiser. Le fonctionnement des ordinateurs de Psystar reposait sur le Rebel EFI, un logiciel dérivé du code du boot-132, utilisant lui-même du code soumis à la licence Apple Public Source License 2. En ne libérant pas les sources de son logiciel facilitant l'installation d'OS X sur tout ordinateur, Psystar s'était placé en situation flagrante de violation de la propriété intellectuelle d'Apple.
Apple n'a mis que trois mois à se décider à attaquer Psystar en justice pour violation de son droit exclusif de reproduction, de distribution et de création de travaux dérivés sur OS X. Cette décision a permis à l'époque de clarifier certains points critiqués de la licence d'OS X, puisque c'est par deux fois que la justice a confirmé que les pratiques de Psystar outrepassaient le cadre légal. Face à une injonction permanente l'empêchant de vendre toute nouvelle machine, Psystar avait usé en décembre dernier de son dernier recours, l'appel à la Cour suprême.
La plus haute institution judicaire américaine ayant refusé de prendre en charge le dossier, la condamnation de Psystar est confirmée et l'affaire donc close. Quoique la pratique soit aujourd'hui moins médiatisée, il est toujours relativement facile d'installer les dernières versions d'OS X sur du matériel générique, sans violer la propriété intellectuelle d'Apple d'ailleurs. Mais toujours en violant la licence d'utilisation d'OS X.