Si Apple a gagné une nouvelle bataille face à Samsung aux États-Unis (lire : Samsung : les ventes du Galaxy Nexus restent bloquées aux États-Unis [MàJ]), la marque à la pomme connait des fortunes diverses de notre côté de l'Atlantique. Elle vient de subir un revers face à HTC devant la Haute cour de Londres. Les deux firmes se déchiraient autour du fameux "slide to unlock", qu'Apple a breveté. La marque à la pomme s'était vue accorder un brevet européen sur le sujet en 2010.
Les arguments d'Apple n'ont pas convaincu le juge Christopher Floyd. HTC a obtenu gain de cause expliquant qu'elle utilisait ce procédé dans l'un de ses terminaux en 2004, bien avant la sortie du premier iPhone. Le juge a été conforté dans cette décision avec le Neonode, ce téléphone sous Windows CE, qui possédait un mécanisme similaire des années avant la sortie du terminal d'Apple.
Au passage, il y a quelques semaines, certains analystes suggéraient qu'Apple pourrait régler le problème de façon brutale en rachetant tout simplement Neonode. Pour Apple, l'affaire serait d'autant plus intéressante qu'en 2002, cette société suédoise avait déposé un brevet pour une technologie de toucher et de glissement vers l'arrière sur un écran tactile. Chose assez rare, ce brevet a mis près de 9 ans à être accordé à Neonode.
Cette querelle judiciaire concernait deux autres points : des licences ayant trait à la gestion du contrôle tactile multitouch à deux points de contact et l’interversion des modèles de claviers virtuels. Là encore, le juge a donné raison à HTC.
Seul un brevet d'Apple a été jugé recevable par Christopher Floyd, il s'agit du brevet décrivant le défilement des galeries de photographies. Mais la justice britannique explique qu'il est utilisé en toute légalité par le Taïwanais. La guerre judiciaire entre les deux groupes va se déplacer en Allemagne. Un juge devra se prononcer sur ces quatre mêmes points.
En attendant, HTC est dans une bonne dynamique sur le front judiciaire. En début de semaine, l'International Trade Commission a rejeté la demande d'Apple de bloquer la vente aux États-Unis des terminaux du fabricant taïwanais. Toutefois, l'ITC a ouvert une enquête pour déterminer la réalité de ces infractions (lire : Brevets Apple : Samsung perd en appel, HTC gagne un répit).
En attendant, chez HTC, on se déclare être très satisfait de cette décision. À plusieurs reprises, le Taiwanais a estimé que les plaintes d'Apple étaient injustifiées. Cependant, HTC affirme "être déçu qu'Apple préfère se battre dans les tribunaux, et non sur le terrain". De son côté, le porte-parole d'Apple n'a pas beaucoup innové dans ses déclarations, il s'est contenté d'affirmer qu'il pensait que la concurrence est une bonne chose, mais que les concurrents d'Apple devaient créer leurs propres technologies et non voler celles de son groupe.
image : Oyvind Solstad
Les arguments d'Apple n'ont pas convaincu le juge Christopher Floyd. HTC a obtenu gain de cause expliquant qu'elle utilisait ce procédé dans l'un de ses terminaux en 2004, bien avant la sortie du premier iPhone. Le juge a été conforté dans cette décision avec le Neonode, ce téléphone sous Windows CE, qui possédait un mécanisme similaire des années avant la sortie du terminal d'Apple.
Au passage, il y a quelques semaines, certains analystes suggéraient qu'Apple pourrait régler le problème de façon brutale en rachetant tout simplement Neonode. Pour Apple, l'affaire serait d'autant plus intéressante qu'en 2002, cette société suédoise avait déposé un brevet pour une technologie de toucher et de glissement vers l'arrière sur un écran tactile. Chose assez rare, ce brevet a mis près de 9 ans à être accordé à Neonode.
Cette querelle judiciaire concernait deux autres points : des licences ayant trait à la gestion du contrôle tactile multitouch à deux points de contact et l’interversion des modèles de claviers virtuels. Là encore, le juge a donné raison à HTC.
Seul un brevet d'Apple a été jugé recevable par Christopher Floyd, il s'agit du brevet décrivant le défilement des galeries de photographies. Mais la justice britannique explique qu'il est utilisé en toute légalité par le Taïwanais. La guerre judiciaire entre les deux groupes va se déplacer en Allemagne. Un juge devra se prononcer sur ces quatre mêmes points.
En attendant, HTC est dans une bonne dynamique sur le front judiciaire. En début de semaine, l'International Trade Commission a rejeté la demande d'Apple de bloquer la vente aux États-Unis des terminaux du fabricant taïwanais. Toutefois, l'ITC a ouvert une enquête pour déterminer la réalité de ces infractions (lire : Brevets Apple : Samsung perd en appel, HTC gagne un répit).
En attendant, chez HTC, on se déclare être très satisfait de cette décision. À plusieurs reprises, le Taiwanais a estimé que les plaintes d'Apple étaient injustifiées. Cependant, HTC affirme "être déçu qu'Apple préfère se battre dans les tribunaux, et non sur le terrain". De son côté, le porte-parole d'Apple n'a pas beaucoup innové dans ses déclarations, il s'est contenté d'affirmer qu'il pensait que la concurrence est une bonne chose, mais que les concurrents d'Apple devaient créer leurs propres technologies et non voler celles de son groupe.