Eddy Cue rejoint à partir de ce jour le conseil d'administration de Ferrari. La firme de Maranello en a fait l'annonce à l'occasion de la présentation de ses résultats pour les trois premiers trimestres de 2012.
Depuis le 29 octobre, Eddy Cue "Senior Vice President Internet Software and Services" a vu ses responsabilités chez Apple élargies avec la supervision de Siri et de Plans, en plus de toutes les activités Internet de la société.
C'est cette expérience autour d'Internet qui est évoquée par le président de Ferrari, Luca di Montezemolo « Je suis ravi qu'Eddy Cue, l'un des principaux moteurs derrière la gamme de produits révolutionnaires d'Apple, ait rejoint notre conseil. Son immense expérience dans l'univers dynamique et innovant d'Internet nous sera d'une grande aide ».
Eddy Cue, parfois décrit (à l'instar de Phil Schiller) comme un passionné des belles voitures, a souligné qu'il était lui-même client de la marque italienne « Je suis heureux et fier de devenir membre du conseil. A titre personnel, depuis l'âge de 8 ans j'ai rêvé d'avoir une Ferrari et j'ai la chance d'en avoir une depuis maintenant 5 ans. Je continue d'être impressionné par le design mondialement reconnu et la compétence technique dont seule Ferrari est capable ».
Cette participation a peut-être été discutée au printemps dernier. Luca di Montezemolo avait rencontré Tim Cook et fait l'éloge d'Apple à l'occasion d'un discours devant les étudiants de Stanford (lire Apple /Ferrari : une rencontre entre PDG).
La présence d'un dirigeant d'Apple à un conseil d'administration extérieur n'est pas courante mais pas inédite non plus. Tim Cook figure au conseil de Nike depuis 2005. Steve Jobs lui-même avait rejoint celui de The Gap en septembre 1999 pour le quitter en octobre 2002.
Lors de son arrivée chez Gap, beaucoup se demandaient ce que le patron d'Apple - déjà auréolé de sa réussite dans la remise sur pied de son entreprise - allait apporter à cette chaîne de vêtements. A défaut de réponse, on peut penser que c'est Steve Jobs qui en est reparti avec quelques enseignements dans la vente au détail. Un an avant de démissionner du conseil de Gap où il ne pointait présent qu'en pointillé, Apple avait lancé sa chaîne d'Apple Store.
Les volumes de ventes de Ferrari sont évidemment sans commune mesure avec les produits d'Apple, mais cette déclaration est l'occasion de faire un peu de géographie dans l'univers de la voiture de luxe italienne.
Sur les neuf derniers mois, Ferrari a vendu 5 267 véhicules (+6%). Les Etats-unis sont le premier marché étranger de la marque (26% des voitures vendues, soit 1354 unités), l'Allemagne qui peut s'enorgueillir de quelques marques locales d'assez bonne tenue, ne démérite pas avec 534 voitures (+9%), l'Angleterre en a vu rouler 504 en plus (+37%). En Asie, la Chine en a absorbé 566 (+7%) et le Japon 214 (+20%). Le Moyen-orient a été client de 274 voitures (idem en 2011) alors que l'Italie ne montre pas l'exemple et voit ses ventes chuter de 49% avec 238 Ferrari vendues. Aucun mot sur la France, ni Monaco.
Ferrari, sur cette période, a réalisé un chiffre d'affaires de 1,7 milliard d'euros (+10%) et dégagé un bénéfice de 152 millions d'euros (+7,6%). Eddy Cue reste entre gens qui annoncent leurs résultats financiers avec le sourire.
nb : si par extraordinaire vous n'avez jamais possédé de Ferrari, vous pouvez écouter quelques ronronnements de moteurs sur le site et pour chaque véhicule (exemple dans la section audio).
Depuis le 29 octobre, Eddy Cue "Senior Vice President Internet Software and Services" a vu ses responsabilités chez Apple élargies avec la supervision de Siri et de Plans, en plus de toutes les activités Internet de la société.
C'est cette expérience autour d'Internet qui est évoquée par le président de Ferrari, Luca di Montezemolo « Je suis ravi qu'Eddy Cue, l'un des principaux moteurs derrière la gamme de produits révolutionnaires d'Apple, ait rejoint notre conseil. Son immense expérience dans l'univers dynamique et innovant d'Internet nous sera d'une grande aide ».
Eddy Cue, parfois décrit (à l'instar de Phil Schiller) comme un passionné des belles voitures, a souligné qu'il était lui-même client de la marque italienne « Je suis heureux et fier de devenir membre du conseil. A titre personnel, depuis l'âge de 8 ans j'ai rêvé d'avoir une Ferrari et j'ai la chance d'en avoir une depuis maintenant 5 ans. Je continue d'être impressionné par le design mondialement reconnu et la compétence technique dont seule Ferrari est capable ».
Cette participation a peut-être été discutée au printemps dernier. Luca di Montezemolo avait rencontré Tim Cook et fait l'éloge d'Apple à l'occasion d'un discours devant les étudiants de Stanford (lire Apple /Ferrari : une rencontre entre PDG).
La présence d'un dirigeant d'Apple à un conseil d'administration extérieur n'est pas courante mais pas inédite non plus. Tim Cook figure au conseil de Nike depuis 2005. Steve Jobs lui-même avait rejoint celui de The Gap en septembre 1999 pour le quitter en octobre 2002.
Lors de son arrivée chez Gap, beaucoup se demandaient ce que le patron d'Apple - déjà auréolé de sa réussite dans la remise sur pied de son entreprise - allait apporter à cette chaîne de vêtements. A défaut de réponse, on peut penser que c'est Steve Jobs qui en est reparti avec quelques enseignements dans la vente au détail. Un an avant de démissionner du conseil de Gap où il ne pointait présent qu'en pointillé, Apple avait lancé sa chaîne d'Apple Store.
Les volumes de ventes de Ferrari sont évidemment sans commune mesure avec les produits d'Apple, mais cette déclaration est l'occasion de faire un peu de géographie dans l'univers de la voiture de luxe italienne.
Sur les neuf derniers mois, Ferrari a vendu 5 267 véhicules (+6%). Les Etats-unis sont le premier marché étranger de la marque (26% des voitures vendues, soit 1354 unités), l'Allemagne qui peut s'enorgueillir de quelques marques locales d'assez bonne tenue, ne démérite pas avec 534 voitures (+9%), l'Angleterre en a vu rouler 504 en plus (+37%). En Asie, la Chine en a absorbé 566 (+7%) et le Japon 214 (+20%). Le Moyen-orient a été client de 274 voitures (idem en 2011) alors que l'Italie ne montre pas l'exemple et voit ses ventes chuter de 49% avec 238 Ferrari vendues. Aucun mot sur la France, ni Monaco.
Ferrari, sur cette période, a réalisé un chiffre d'affaires de 1,7 milliard d'euros (+10%) et dégagé un bénéfice de 152 millions d'euros (+7,6%). Eddy Cue reste entre gens qui annoncent leurs résultats financiers avec le sourire.
nb : si par extraordinaire vous n'avez jamais possédé de Ferrari, vous pouvez écouter quelques ronronnements de moteurs sur le site et pour chaque véhicule (exemple dans la section audio).