Le juge Richard Sullivan a accordé à Greenlight Capital une injonction préliminaire bloquant le vote de la proposition 2 soumise par Apple à l'occasion de la prochaine assemblée générale des actionnaires, rapporte Reuters. Cette issue n'est pas une surprise, le juge s'était exprimé en faveur du fonds spéculatif au milieu de la semaine (lire : Actions préférentielles : le juge penche en faveur de Greenlight Capital).
[MAJ 24/02 00:22 : Apple ne fait pas appel de la décision et retire la proposition numéro 2. Dans un communiqué relayé par AllThingsD, l'entreprise, qui se dit « déçue par la décision du tribunal », indique que « les actionnaires ne seront pas en mesure de voter sur la proposition numéro 2 lors de notre réunion annuelle la semaine prochaine. » Pour mémoire, cela ne l'oblige pas à verser des actions préférentielles.]
David Einhorn, président de Greenlight Capital qui détient 1,3 million de titres AAPL, milite pour qu'Apple verse plus de dividendes à ses actionnaires. Selon lui, l'entreprise ne fait pas assez profiter ses actionnaires de son trésor de guerre qui s'établit à 137 milliards de dollars.
Le fonds spéculatif a attaqué Cupertino en justice pour bloquer le vote de la proposition numéro 2 qui vise entre autres à supprimer le système actuel d'émission discrétionnaire d'actions préférentielles — un type d'actions qui permet de toucher des dividendes plus importants. Selon Greenlight Capital, cette proposition empêcherait cette émission. Apple défend le contraire et soutient que les actionnaires doivent voter pour ou contre l'émission d'actions préférentielles.
Devant la cour fédérale du district sud de New York, Einhorn a attaqué Apple sur un point technique de la proposition numéro 2 pour obtenir une injonction. La proposition numéro 2 comprend plusieurs modifications, ce qui serait contraire aux règles de la SEC, l'organisme de contrôle des marchés financiers. Le juge a entendu cet argument et a accordé une injonction préliminaire.
Dans une conférence audio tenue hier, Einhorn (ci-contre) a expliqué vouloir obtenir l'émission continue d'actions préférentielles, qu'il surnomme « iPrefs ». Il enjoint Apple à dépenser 47 milliards de dollars de liquidités dans l'émission d'actions privilégiées. Il s'agit d'une somme très proche des 45 milliards que va dépenser Cupertino sur trois ans pour son opération de versement de dividendes — une première depuis 1995, Steve Jobs était viscéralement opposé à cette pratique.
Apple peut faire appel de la décision du juge Sullivan ou bien dégrouper les différents changements contenus dans la proposition numéro 2 pour se mettre en conformité. Le second cas de figure semble néanmoins irréalisable compte tenu du temps imparti : l'assemblée des actionnaires se tiendra le 27 février, soit mercredi prochain.
Si Tim Cook a qualifié de « numéro de cirque ridicule » l'action intentée par Einhorn, Apple n'a pas pour autant balayé la possibilité d'émettre des actions préférentielles. Dans un communiqué de presse, la firme indiquait « évaluer de manière approfondie la proposition de Greenlight Capital d'émettre un certain type d'actions privilégiées ».
À la suite d'une rencontre avec Peter Oppenheimer, le directeur financier d'Apple, un analyste de Morgan Stanley a déclaré que l'entreprise pourrait verser davantage de dividendes très prochainement.
[MAJ 24/02 00:22 : Apple ne fait pas appel de la décision et retire la proposition numéro 2. Dans un communiqué relayé par AllThingsD, l'entreprise, qui se dit « déçue par la décision du tribunal », indique que « les actionnaires ne seront pas en mesure de voter sur la proposition numéro 2 lors de notre réunion annuelle la semaine prochaine. » Pour mémoire, cela ne l'oblige pas à verser des actions préférentielles.]
David Einhorn, président de Greenlight Capital qui détient 1,3 million de titres AAPL, milite pour qu'Apple verse plus de dividendes à ses actionnaires. Selon lui, l'entreprise ne fait pas assez profiter ses actionnaires de son trésor de guerre qui s'établit à 137 milliards de dollars.
Détail du proxy statement — document mentionnant tous les faits importants sur les propositions à voter par les actionnaires — consacré à la réunion annuelle des actionnaires du 27 février 2013 [Notice of 2013 annual meeting of shareolders]
Le fonds spéculatif a attaqué Cupertino en justice pour bloquer le vote de la proposition numéro 2 qui vise entre autres à supprimer le système actuel d'émission discrétionnaire d'actions préférentielles — un type d'actions qui permet de toucher des dividendes plus importants. Selon Greenlight Capital, cette proposition empêcherait cette émission. Apple défend le contraire et soutient que les actionnaires doivent voter pour ou contre l'émission d'actions préférentielles.
Devant la cour fédérale du district sud de New York, Einhorn a attaqué Apple sur un point technique de la proposition numéro 2 pour obtenir une injonction. La proposition numéro 2 comprend plusieurs modifications, ce qui serait contraire aux règles de la SEC, l'organisme de contrôle des marchés financiers. Le juge a entendu cet argument et a accordé une injonction préliminaire.
Dans une conférence audio tenue hier, Einhorn (ci-contre) a expliqué vouloir obtenir l'émission continue d'actions préférentielles, qu'il surnomme « iPrefs ». Il enjoint Apple à dépenser 47 milliards de dollars de liquidités dans l'émission d'actions privilégiées. Il s'agit d'une somme très proche des 45 milliards que va dépenser Cupertino sur trois ans pour son opération de versement de dividendes — une première depuis 1995, Steve Jobs était viscéralement opposé à cette pratique.
Apple peut faire appel de la décision du juge Sullivan ou bien dégrouper les différents changements contenus dans la proposition numéro 2 pour se mettre en conformité. Le second cas de figure semble néanmoins irréalisable compte tenu du temps imparti : l'assemblée des actionnaires se tiendra le 27 février, soit mercredi prochain.
Si Tim Cook a qualifié de « numéro de cirque ridicule » l'action intentée par Einhorn, Apple n'a pas pour autant balayé la possibilité d'émettre des actions préférentielles. Dans un communiqué de presse, la firme indiquait « évaluer de manière approfondie la proposition de Greenlight Capital d'émettre un certain type d'actions privilégiées ».
À la suite d'une rencontre avec Peter Oppenheimer, le directeur financier d'Apple, un analyste de Morgan Stanley a déclaré que l'entreprise pourrait verser davantage de dividendes très prochainement.