Les rumeurs avaient vu juste : Xavier Niel a présenté ce matin son nouveau projet, et ça n’a rien à voir avec avec Free ou Free Mobile. Le fondateur d’Iliad a présenté 42 qui est… une école d’informatique.
Une école, certes, mais pas une école comme les autres. Dans son édito, Xavier Niel qui devient président de 42 explique sa motivation et en même temps les raisons d’être de cette école. Selon lui, le système éducatif français partagé entre universités gratuites, mais inadaptées au monde du travail, et écoles privées de bonne qualité, mais élitistes, ne fonctionne plus. Il laisse passer trop de génies en informatique potentiels avec comme conséquence directe la difficulté à recruter les talents qui sont nécessaires à son entreprise, explique le patron de Free.
Contre ces critiques, « la révolution 42 » entend proposer un enseignement totalement gratuit, comme l’université, mais d’aussi bonne qualité que les écoles privées et surtout parfaitement adapté aux besoins du monde du travail. Le pari de l’école, c’est de parier uniquement sur les compétences de ses élèves, ni sur leurs moyens financiers, ni même sur leurs diplômes. Chaque année, mille étudiants bénéficieront de cet enseignement dans les locaux de l’école, située près de la porte de Clichy, au nord de Paris.
Pour s’inscrire, il n’y a qu’une seule condition : avoir entre 18 et 30 ans au moment de la rentrée (ou bien être en Terminale l’année précédente). Si c’est votre cas, vous pouvez dès maintenant vous inscrire sur le site officiel et votre admissibilité sera déterminée par une série de questions et de mini-jeux à compléter en ligne. Ces quarante-deux (évidemment) questions feront office de premier tri avant la "Piscine", terme du jargon des grandes écoles qui désigne en fait une immersion d’un mois au sein de 42. Au terme de ce mois qui ressemble un peu à une période d’essai, les 1000 élèves les plus prometteurs auront le droit de continuer la formation qui s’étale sur trois ans.
Les cours sont gratuits, mais cela ne veut pas dire que 42 sera une école au rabais. Bien au contraire, les moyens mis en œuvre par Xavier Niel et Nicolas Sadirac — directeur de l’école et fondateur de plusieurs grandes écoles d’informatique — sont impressionnants. Comme on peut en juger à ces premières images, les étudiants travailleront sur des iMac et sur des fauteuils vendus 650 € pièce aux États-Unis. Mieux, les locaux seront accessibles en permanence pour les étudiants, 7 j/7 et 24h/24, une manière d’inciter les projets personnels.
Sur le plan éducatif, le programme rassemble des enseignements assez classiques, mais l’école promet de mettre en avant les projets personnels et surtout d’effacer au maximum la hiérarchie entre professeurs et élèves. La pédagogie est dite « communautaire » et le site officiel parle d’« apprentissage peer-to-peer » : il n’y aura notamment aucun cours magistral, uniquement des projets. Les premiers étudiants devraient y voir un peu plus clair à la rentrée 2013…
Pour financer cette école que l’on imagine coûteuse, 42 recevra le soutien financier de donateurs et notamment d’employeurs qui peinent à recruter, comme Xavier Niel. Ce dernier financera d’ailleurs l’école (20 millions d'euros et 50 millions sur 10 ans), ce qui devrait suffire pour qu’elle fasse ses preuves.
Une école, certes, mais pas une école comme les autres. Dans son édito, Xavier Niel qui devient président de 42 explique sa motivation et en même temps les raisons d’être de cette école. Selon lui, le système éducatif français partagé entre universités gratuites, mais inadaptées au monde du travail, et écoles privées de bonne qualité, mais élitistes, ne fonctionne plus. Il laisse passer trop de génies en informatique potentiels avec comme conséquence directe la difficulté à recruter les talents qui sont nécessaires à son entreprise, explique le patron de Free.
Contre ces critiques, « la révolution 42 » entend proposer un enseignement totalement gratuit, comme l’université, mais d’aussi bonne qualité que les écoles privées et surtout parfaitement adapté aux besoins du monde du travail. Le pari de l’école, c’est de parier uniquement sur les compétences de ses élèves, ni sur leurs moyens financiers, ni même sur leurs diplômes. Chaque année, mille étudiants bénéficieront de cet enseignement dans les locaux de l’école, située près de la porte de Clichy, au nord de Paris.
Pour s’inscrire, il n’y a qu’une seule condition : avoir entre 18 et 30 ans au moment de la rentrée (ou bien être en Terminale l’année précédente). Si c’est votre cas, vous pouvez dès maintenant vous inscrire sur le site officiel et votre admissibilité sera déterminée par une série de questions et de mini-jeux à compléter en ligne. Ces quarante-deux (évidemment) questions feront office de premier tri avant la "Piscine", terme du jargon des grandes écoles qui désigne en fait une immersion d’un mois au sein de 42. Au terme de ce mois qui ressemble un peu à une période d’essai, les 1000 élèves les plus prometteurs auront le droit de continuer la formation qui s’étale sur trois ans.
Les cours sont gratuits, mais cela ne veut pas dire que 42 sera une école au rabais. Bien au contraire, les moyens mis en œuvre par Xavier Niel et Nicolas Sadirac — directeur de l’école et fondateur de plusieurs grandes écoles d’informatique — sont impressionnants. Comme on peut en juger à ces premières images, les étudiants travailleront sur des iMac et sur des fauteuils vendus 650 € pièce aux États-Unis. Mieux, les locaux seront accessibles en permanence pour les étudiants, 7 j/7 et 24h/24, une manière d’inciter les projets personnels.
Sur le plan éducatif, le programme rassemble des enseignements assez classiques, mais l’école promet de mettre en avant les projets personnels et surtout d’effacer au maximum la hiérarchie entre professeurs et élèves. La pédagogie est dite « communautaire » et le site officiel parle d’« apprentissage peer-to-peer » : il n’y aura notamment aucun cours magistral, uniquement des projets. Les premiers étudiants devraient y voir un peu plus clair à la rentrée 2013…
Pour financer cette école que l’on imagine coûteuse, 42 recevra le soutien financier de donateurs et notamment d’employeurs qui peinent à recruter, comme Xavier Niel. Ce dernier financera d’ailleurs l’école (20 millions d'euros et 50 millions sur 10 ans), ce qui devrait suffire pour qu’elle fasse ses preuves.