La condamnation d’Apple Retail concernant le travail de nuit dans ses Apple Store continue à faire des remous (lire : Apple Retail France condamnée par le Tribunal de Grande Instance de Paris). La décision d’Apple de ne pas faire appel est loin de clore le dossier.
Selon les sources proches du dossier, cette décision pourrait être interprétée de la part d’Apple comme un aveu de faiblesse. En quelque sorte, elle reconnait ainsi implicitement avoir fait travailler ses employés la nuit sans autorisation et sans contrepartie.
Le cas qui a valu à Apple d’être condamné pourrait ainsi faire boule de neige et pousser une bonne partie des 1600 employés des Apple Store ayant travaillé à des heures tardives de demander réparation. Le montant d’une indemnisation globale pourrait facilement dépasser le million d’euros.
Cette affaire est loin d’être terminée. Rappelons qu’après la décision du Tribunal de Grande Instance rendue fin mars, le Tribunal des prud’hommes devrait faire connaître son verdict pour les mêmes motifs le 16 avril.
On rappellera qu’Apple a récemment revu les horaires de ses boutiques pour éviter que ce genre de problèmes se reproduise (lire : Apple Store : nouveaux horaires de fermeture). Mais l’affaire sur le travail de nuit ne fait pas l’unanimité chez les employés. Certains seraient ouverts à négocier sur le sujet alors que d’autres s’y opposent fermement, c’est notamment le cas du syndicat Sud.
Avec le recul, cette affaire ne donne pas l’impression d’avoir été particulièrement bien gérée par la direction d’Apple Retail. Il se dit qu'elle pourrait avoir comme conséquence une restructuration au sein d’Apple Retail France, en particulier au niveau juridique où la filiale d’Apple semble avoir certaines lacunes.
D’après nos informations, une autre affaire est en cours d’instruction au Conseil des prud’hommes de Paris. Un ancien employé reproche à Apple les faits suivants : retard de versement de salaire, non-respect des dispositions de la CNIL, travail de nuit, présomption de licenciement, discrimination, des locaux en dehors des normes françaises. La plaidoirie a été fixée au 5 avril.
Cette affaire pourrait aussi mettre en exergue la manière dont Apple utilise ses caméras de surveillance. Un nombre restreint de cas ont été recensés où la firme de Cupertino s’en était servie pour d’autres usages que ceux prévus initialement. Cela avait même valu un rappel à l’ordre par écrit de la part de la CNIL.
Certains reprochent à Apple d’avoir placé des caméras un peu partout y compris dans les salles de pause des employés. Suite aux premières plaintes, Apple en aurait fait retirer quelques-unes. D’autre part, le contenu de ces vidéos serait envoyé aux États-Unis sans que l’on sache l’usage qu’Apple en fait. Là encore, d'un point de vue réglementaire, Apple ne semble pas être dans les clous.
Selon les sources proches du dossier, cette décision pourrait être interprétée de la part d’Apple comme un aveu de faiblesse. En quelque sorte, elle reconnait ainsi implicitement avoir fait travailler ses employés la nuit sans autorisation et sans contrepartie.
Le cas qui a valu à Apple d’être condamné pourrait ainsi faire boule de neige et pousser une bonne partie des 1600 employés des Apple Store ayant travaillé à des heures tardives de demander réparation. Le montant d’une indemnisation globale pourrait facilement dépasser le million d’euros.
Cette affaire est loin d’être terminée. Rappelons qu’après la décision du Tribunal de Grande Instance rendue fin mars, le Tribunal des prud’hommes devrait faire connaître son verdict pour les mêmes motifs le 16 avril.
On rappellera qu’Apple a récemment revu les horaires de ses boutiques pour éviter que ce genre de problèmes se reproduise (lire : Apple Store : nouveaux horaires de fermeture). Mais l’affaire sur le travail de nuit ne fait pas l’unanimité chez les employés. Certains seraient ouverts à négocier sur le sujet alors que d’autres s’y opposent fermement, c’est notamment le cas du syndicat Sud.
Avec le recul, cette affaire ne donne pas l’impression d’avoir été particulièrement bien gérée par la direction d’Apple Retail. Il se dit qu'elle pourrait avoir comme conséquence une restructuration au sein d’Apple Retail France, en particulier au niveau juridique où la filiale d’Apple semble avoir certaines lacunes.
Des caméras trop indiscrètes ?
D’après nos informations, une autre affaire est en cours d’instruction au Conseil des prud’hommes de Paris. Un ancien employé reproche à Apple les faits suivants : retard de versement de salaire, non-respect des dispositions de la CNIL, travail de nuit, présomption de licenciement, discrimination, des locaux en dehors des normes françaises. La plaidoirie a été fixée au 5 avril.
Cette affaire pourrait aussi mettre en exergue la manière dont Apple utilise ses caméras de surveillance. Un nombre restreint de cas ont été recensés où la firme de Cupertino s’en était servie pour d’autres usages que ceux prévus initialement. Cela avait même valu un rappel à l’ordre par écrit de la part de la CNIL.
Certains reprochent à Apple d’avoir placé des caméras un peu partout y compris dans les salles de pause des employés. Suite aux premières plaintes, Apple en aurait fait retirer quelques-unes. D’autre part, le contenu de ces vidéos serait envoyé aux États-Unis sans que l’on sache l’usage qu’Apple en fait. Là encore, d'un point de vue réglementaire, Apple ne semble pas être dans les clous.