90 % de part de marché sur le segment des logiciels de virtualisation sur Mac. C’est le chiffre que l’éditeur russe a visiblement fait circuler aux médias (notamment à 9to5mac) lors de la présentation de sa nouvelle solution de virtualisation.
Qu’en est-il vraiment dans les faits ? L’étude citée par l’éditeur a été menée par NPD, qui surveille les ventes dans les magasins aux États-Unis. C’est sans doute une bonne base, même si elle n’est pas globale pour se donner une idée des forces en présence.
Plusieurs éléments permettent d’expliquer pourquoi Parallels Desktop a pris l’ascendant sur son rival VMware Fusion. Pour la faire courte, le premier a souvent brillé dans les tests par ses performances alors que le second possède peut-être une interface un peu plus aboutie et fait un peu moins usine à gaz.
Mais pour en revenir sur le plan commercial, il y au moins trois raisons qui permettent d’expliquer une telle domination. Tout d’abord, Parallels Desktop a été la première solution de virtualisation disponible sur Mac. Elle est arrivée sur Mac à la fin 2006, alors que VMware n’a fait son arrivée sur notre plate-forme qu’un an plus tard.
D’autre part, l’éditeur russe a souvent été plus agressif, multipliant les mises à jour et prenant part à des opérations très populaires comme les bundles dans lequel son outil est proposé à prix cassé.
Enfin, il semble qu’en quelque sorte Apple ait choisi. Dans ses boutiques, la marque à la pomme utilise Parallels afin de montrer aux pros qu’ils peuvent se servir de Windows 8 sans avoir à redémarrer.
D’ailleurs, sur sa boutique en ligne, Apple commercialise d’ores et déjà Parallels Desktop 9 alors que VMware Fusion est aux abonnés absents.
Est-ce que Parallels Desktop domine autant son segment que cela ? Il y a une donnée que NPD ne peut prendre en compte. Cette donnée s’appelle VirtualBox, la solution de virtualisation d’Oracle développée en open source.