Shadow précise ses intentions concernant l’abandon de ses deux boîtiers dédiés, la Shadow Box V1 et la Ghost. Si ces appareils n’étaient plus produits depuis 2020, ils restaient jusque-là pris en charge officiellement. On savait depuis l’automne dernier que l’entreprise française qui propose des PC dans le cloud comptait se recentrer sur son logiciel et abandonner le matériel conçu en interne, mais cette communication officielle permet de connaître le calendrier de sortie pour les deux box de Shadow.
Shadow arrive sur Raspberry Pi et abandonne peu à peu ses boîtiers maison
La prise en charge officielle des deux appareils est maintenue jusqu’au 31 décembre 2023. Même s’ils ne recevront plus de nouvelles fonctions, les boîtiers pourront être mis à jour lorsque c’est nécessaire d’ici là, pour corriger des bugs ou améliorer leur sécurité. À partir de 2024, Shadow ne les prendra plus en charge du tout, ce qui ne veut pas dire qu’ils cesseront de fonctionner immédiatement. Ils devraient même continuer d’opérer normalement au début, néanmoins ce sera sans garantie.
Concrètement, Shadow cessera alors d’offrir un service pour les utilisateurs des appareils, qui devront ainsi se débrouiller en cas de problème. Le plus important étant toutefois que la plateforme continuera d’évoluer, ce qui veut probablement dire que les Shadow Boxes et Ghosts seront condamnés à terme, puisqu’ils ne recevront plus de mises à jour. Cela viendra peut-être dans quelques années ou quelques mois après le 31 décembre 2023, mais cela viendra sûrement un jour.
En attendant, Shadow met en avant les alternatives pour ceux qui veulent du matériel dédié. Même si l’Apple TV avec l’app Shadow PC est une option, la plus logique est sans doute un Raspberry Pi 4, l’appareil étant pris en charge officiellement depuis quelques mois. N’importe quel ordinateur sous macOS, Windows ou Linux peut également faire l’affaire.
Pour rappel, Shadow propose un PC stocké à distance dans un centre de données à partir de 30 € par mois sans engagement. Le logiciel à exécuter en local est très léger, puisqu’il se contente de diffuser la vidéo transmise par l’ordinateur et de lui transférer toutes vos commandes, ce qui explique pourquoi un Raspberry Pi ou un vieil ordinateur suffisent amplement.
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