Twitter a lancé son offre payante « Twitter Blue » en France, uniquement sur son site pour le moment. L’app du réseau social qui appartient désormais à Elon Musk ne propose pas encore l’abonnement, mais cela viendra probablement comme aux États-Unis où les deux options sont disponibles. Pour l’heure, il faut passer par le site web et un abonnement avec le spécialiste Stripe pour activer cette option.
Cette offre a été lancée un petit peu rapidement il semble, puisque les prix sont affichés hors taxe, ce qui est illégal en France. En attendant un correctif, il faut ajouter les 20 % de TVA pour arriver aux tarifs que paieront effectivement les abonnés Twitter Blue, soit 9,6 € par mois ou alors 100,8 € par an, soit 8,4 € TTC par mois. Le paiement est géré par Stripe, qui affiche correctement la TVA de son côté. Puisque les prix mis en avant sont l’équivalents en dollars (les prix débutent à 8 $ HT par mois), on imagine sans peine que le lancement s’est fait depuis les États-Unis, sans intervention des équipes françaises de Twitter qui… n’existent en réalité plus.
Bref, c’est un petit peu chaotique, mais l’essentiel est que Twitter Blue est disponible par ici pour les amateurs. Pour rappel, cet abonnement payant permet d’avoir le macaron bleu de la certification à côté de son profil (un numéro de téléphone vérifié est nécessaire et il y a a priori encore un processus de certification) et il offre quelques fonctions annexes comme l’édition des tweets ou encore la possibilité de publier des vidéos plus longues et de meilleure qualité. D’autres avantages sont prévus sans être encore présents, dont l’affichage de deux fois moins de publicités ou encore la mise en avant de ses messages dans les résultats de recherche et les réponses aux tweets.
Twitter cherche à financer son service par tous les moyens. Outre cette offre payante, c’est sans doute pour cette raison que les clients tiers ont été bannis le mois dernier et que son API deviendra payante à partir de la semaine prochaine. Toutes les utilisations du réseau social qui ne rapportent pas d’argent sont désormais interdites, reste maintenant à savoir si cela suffira pour ramener les comptes de l’entreprise dans le vert.