À tant être obnubilé par les dongles, on oublierait presque la grande polyvalence de la spécification USB-C. Avec les « modes alternatifs », un seul et même port peut transférer des données, fournir une alimentation électrique, ou encore gérer un affichage. Autrement dit : il n’a jamais été aussi simple de créer des écrans mobiles, qui tirent leurs données et leur énergie d’un seul câble, comme n’importe quel disque externe.
Voilà qui simplifie considérablement la conception — et surtout la manipulation — d’un bureau mobile. La généralisation des ports USB-C, du MacBook Pro à l’iPad Pro, peut-elle changer nos habitudes de travail ? Pour le savoir, nous avons testé plusieurs écrans de la gamme « ZenScreen » d’Asus pendant quelques mois : l’Asus MB16AC, l’Asus MB16AP, et l’Asus MB16AMT.
Au premier abord, les deux premiers modèles sont identiques, mais le MB16AP embarque une batterie de 7 800 mAh. Le MB16AMT se distingue par une construction plus raffinée, qui remplace les deux boutons de navigation dans le menu à l’écran par un joystick. C’est l’écran que vous voyez sur les illustrations qui accompagnent cet article.
Dans les trois cas, la dalle est entourée de fines bordures, à l’exception du rebord inférieur, qui comporte les boutons… et un trou. À l’arrière, des aimants se cachent sous le capot orné de la finition circulaire typique d’Asus. Ils retiennent la « Smart Case », fortement inspirée par la « Smart Cover », à ceci près qu’elle permet de positionner l’écran à la verticale. En variant les pliages, on obtient quatre positions, et l’on peut bien sûr refermer la couverture pour protéger l’écran.