Hier, l'action Apple s'est effondrée de 17 %, soit sa plus forte baisse depuis 7 ans. Le titre a commencé à baisser fortement dès le début de la séance - bien avant que le Nasdaq décroche - la faute à deux notes d'analystes très réservées quant aux perspectives d'Apple à court et à moyen terme (lire : Les temps sont durs pour AAPL).
RBC Capital, l'un des cabinets d'analystes qui a tiré la "sonnette d'alarme", s'est appuyé sur une étude réalisée il y a près d'une semaine par ChangeWave concernant les intentions d'achats dans les trois mois qui viennent du grand public et des entreprises.
Inutile de vous préciser que les conclusions de cette enquête ne sont pas très favorables à Apple. Ainsi, parmi les individus planifiant l'achat d'un portable d'ici trois mois, ils sont 29 % à vouloir prendre un Mac, soit un recul de 5 points d'un mois sur l'autre. C'est la plus forte baisse enregistrée par Apple en deux ans.
Le même sondage réalisé cette fois en août auprès des professionnels montre également un intérêt légèrement moindre pour les solutions estampillées d'une pomme. 7 % des sociétés qui s'apprêtent à acheter du matériel informatique dans les trois mois qui viennent, comptent acheter un portable Apple (contre 8 % en mai). On constate un recul similaire pour les ordinateurs de bureau : 6 % en mai contre 5 % en août.
Pour réaliser ce type d'enquêtes, ChangeWave se base pour le grand public sur un échantillon de 4400 personnes et pour les entreprises auprès de 15 000 professionnels.
Quelles que soient les statistiques concernant Apple, même si elles sont en légère baisse, elles restent très proches des sommets. Mais cet argument n'a semble-t-il pas convaincu Wall Street qui a voulu voir dans ces statistiques un retournement de tendance.
Plus inquiétant sans doute, la baisse continue des intentions d'achat de matériel informatique dans les entreprises depuis novembre 2007. Un phénomène d'ailleurs qui doit au moins autant préoccuper si ce n'est plus certains rivaux d'Apple comme Dell ou HP qui sont plus axés sur le marché de l'entreprise.
Quoi qu'il en soit, le grand perdant de la journée d'hier, c'est Steve Jobs, lequel possède un peu plus de 5,5 millions de titres d'Apple. Il a vu la valorisation de son portefeuille boursier fondre en une séance de 125 millions de dollars environ. Mais en bourse, la roue peut tourner très vite dans un sens comme dans l'autre.
Concernant le potentiel d'Apple à court et moyen terme, on devrait avoir un certain nombre d'indications le mois prochain avec la présentation de la nouvelle gamme de portables (inutile de préciser qu'Apple n'a pas le droit à l'erreur) et lors de la publication des résultats trimestriels et annuels d'Apple qui devrait avoir lieu durant la deuxième quinzaine d'octobre.
Sur le même sujet :
- Journée noire pour AAPL
- Apple : des intentions d'achat en hausse
RBC Capital, l'un des cabinets d'analystes qui a tiré la "sonnette d'alarme", s'est appuyé sur une étude réalisée il y a près d'une semaine par ChangeWave concernant les intentions d'achats dans les trois mois qui viennent du grand public et des entreprises.
Inutile de vous préciser que les conclusions de cette enquête ne sont pas très favorables à Apple. Ainsi, parmi les individus planifiant l'achat d'un portable d'ici trois mois, ils sont 29 % à vouloir prendre un Mac, soit un recul de 5 points d'un mois sur l'autre. C'est la plus forte baisse enregistrée par Apple en deux ans.
Le même sondage réalisé cette fois en août auprès des professionnels montre également un intérêt légèrement moindre pour les solutions estampillées d'une pomme. 7 % des sociétés qui s'apprêtent à acheter du matériel informatique dans les trois mois qui viennent, comptent acheter un portable Apple (contre 8 % en mai). On constate un recul similaire pour les ordinateurs de bureau : 6 % en mai contre 5 % en août.
Pour réaliser ce type d'enquêtes, ChangeWave se base pour le grand public sur un échantillon de 4400 personnes et pour les entreprises auprès de 15 000 professionnels.
Quelles que soient les statistiques concernant Apple, même si elles sont en légère baisse, elles restent très proches des sommets. Mais cet argument n'a semble-t-il pas convaincu Wall Street qui a voulu voir dans ces statistiques un retournement de tendance.
Plus inquiétant sans doute, la baisse continue des intentions d'achat de matériel informatique dans les entreprises depuis novembre 2007. Un phénomène d'ailleurs qui doit au moins autant préoccuper si ce n'est plus certains rivaux d'Apple comme Dell ou HP qui sont plus axés sur le marché de l'entreprise.
Quoi qu'il en soit, le grand perdant de la journée d'hier, c'est Steve Jobs, lequel possède un peu plus de 5,5 millions de titres d'Apple. Il a vu la valorisation de son portefeuille boursier fondre en une séance de 125 millions de dollars environ. Mais en bourse, la roue peut tourner très vite dans un sens comme dans l'autre.
Concernant le potentiel d'Apple à court et moyen terme, on devrait avoir un certain nombre d'indications le mois prochain avec la présentation de la nouvelle gamme de portables (inutile de préciser qu'Apple n'a pas le droit à l'erreur) et lors de la publication des résultats trimestriels et annuels d'Apple qui devrait avoir lieu durant la deuxième quinzaine d'octobre.
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