Alors que Snow Leopard devrait être disponible dans moins d’un an, le secret autour du nouveau félin d’Apple est bien gardé. Si l’on voit bien Steve Jobs présenter en long et en large le successeur de Mac OS X 10.5 à l’occasion de Macworld San Francisco, il faut en attendant lire entre les lignes avec le peu d’informations que livrent les dernières bêtas.
L’une des dernières informations que nous vous révélions en avant-première, c’est que le Finder est en train d’être réécrit totalement en Cocoa. Il ne serait d’ailleurs pas étonnant que cette brique du système qui n’a que peu évolué avec Leopard soit l’une des nouveautés marquantes de Mac OS X 10.6. Un nouveau Finder permettrait de rendre Mac OS X plus attractif auprès des non-technophiles.
Comme AppleInsider le note, en fait, la quasi-totalité des applications graphiques incluses avec le système sera écrite en Cocoa. Pourquoi ? L’explication est très simple, il n’est possible de faire des logiciels 64 bits avec une interface utilisateur uniquement avec l’API hérité de NeXT. Et l’une des rares choses sur lesquelles Apple s’est engagée, c’est une meilleure prise en charge du 64 bits. La transition initiée avec Tiger devrait être achevée avec Mac OS X 10.6 qui, pour la première fois embarquera un kernel 64 bits.
Crédit : AppleInsider
Cette décision, évoquée pour la première fois par Apple en juin 2007, a contraint Adobe et Microsoft à migrer sur Cocoa. Ainsi, l’éditeur de San Jose est en train de réécrire en bonne partie Photoshop afin que la prochaine version puisse fonctionner en 64 bits. Mais cette décision a également contraint Apple à revoir en profondeur certains de ses logiciels. Outre le Finder, Apple va devoir tôt ou tard réécrire des mastodontes comme Logic ou Final Cut.
Souvent opposées par les médias, Cocoa et Carbon répondent à des besoins très différents et sont davantage complémentaires que «concurrents». L’un des points d’achoppements entre les deux concerne la conception d’interfaces d’utilisateur. Sur ce point, Apple encourage depuis longtemps les développeurs à passer par Cocoa.
Cela présente plusieurs avantages pour Apple. Tout d’abord, n’avoir qu’une API à entretenir et accélérer la mise en place de nouvelles fonctionnalités. Au niveau du comportement et de l’interface, c’est également l’assurance pour Apple d’avoir des applications plus homogènes.
Mais elle voit plus loin. Avec l’iPhone, Apple a fait ce choix de Cocoa pour les questions d’interface utilisateur. Plus flexible, elle ne manquera pas de l’adapter au fur et à mesure de sa diversification vers l’électronique grand public. Les développeurs pourront ainsi s’attaquer à des produits très différents comme le Mac et l’iPhone sans devoir repartir de zéro.
Sur le même sujet :
- Apple nettoie le Finder de Snow Leopard
- Leopard et le 64 bits
- Cocoa et 64 bits au menu de Photoshop CS5
- Pas de 64 bits pour Carbon
L’une des dernières informations que nous vous révélions en avant-première, c’est que le Finder est en train d’être réécrit totalement en Cocoa. Il ne serait d’ailleurs pas étonnant que cette brique du système qui n’a que peu évolué avec Leopard soit l’une des nouveautés marquantes de Mac OS X 10.6. Un nouveau Finder permettrait de rendre Mac OS X plus attractif auprès des non-technophiles.
Comme AppleInsider le note, en fait, la quasi-totalité des applications graphiques incluses avec le système sera écrite en Cocoa. Pourquoi ? L’explication est très simple, il n’est possible de faire des logiciels 64 bits avec une interface utilisateur uniquement avec l’API hérité de NeXT. Et l’une des rares choses sur lesquelles Apple s’est engagée, c’est une meilleure prise en charge du 64 bits. La transition initiée avec Tiger devrait être achevée avec Mac OS X 10.6 qui, pour la première fois embarquera un kernel 64 bits.
Cette décision, évoquée pour la première fois par Apple en juin 2007, a contraint Adobe et Microsoft à migrer sur Cocoa. Ainsi, l’éditeur de San Jose est en train de réécrire en bonne partie Photoshop afin que la prochaine version puisse fonctionner en 64 bits. Mais cette décision a également contraint Apple à revoir en profondeur certains de ses logiciels. Outre le Finder, Apple va devoir tôt ou tard réécrire des mastodontes comme Logic ou Final Cut.
Souvent opposées par les médias, Cocoa et Carbon répondent à des besoins très différents et sont davantage complémentaires que «concurrents». L’un des points d’achoppements entre les deux concerne la conception d’interfaces d’utilisateur. Sur ce point, Apple encourage depuis longtemps les développeurs à passer par Cocoa.
Cela présente plusieurs avantages pour Apple. Tout d’abord, n’avoir qu’une API à entretenir et accélérer la mise en place de nouvelles fonctionnalités. Au niveau du comportement et de l’interface, c’est également l’assurance pour Apple d’avoir des applications plus homogènes.
Mais elle voit plus loin. Avec l’iPhone, Apple a fait ce choix de Cocoa pour les questions d’interface utilisateur. Plus flexible, elle ne manquera pas de l’adapter au fur et à mesure de sa diversification vers l’électronique grand public. Les développeurs pourront ainsi s’attaquer à des produits très différents comme le Mac et l’iPhone sans devoir repartir de zéro.
Sur le même sujet :
- Apple nettoie le Finder de Snow Leopard
- Leopard et le 64 bits
- Cocoa et 64 bits au menu de Photoshop CS5
- Pas de 64 bits pour Carbon