Lors d'une réunion entre des analystes et les cadres dirigeants d'Apple, ces derniers ont dévoilé différentes stratégies envisagées pour améliorer les ventes d'iPhone, dont ils ont dit qu'il n'était encore qu'à ses balbutiements. Il est assez rare qu'Apple dévoile, si ce n'est sa stratégie, du moins les pistes qu'elle envisage, pour que l'événement mérite d'être souligné.
En l'espèce, quatre différents points sont envisagés:
• proposer plus de fonctionnalités
• baisser les prix
• proposer l'appareil dans plus de pays
• segmenter le marché avec différents modèles
Somme toute, le b.a.-ba du marketing, rien de particulièrement révolutionnaire. Les cadres d'Apple ont cependant précisé que rien n'était décidé, et qu'il ne fallait pas nécessairement s'attendre à ce qu'Apple concrétise ces quatre points. On peut toutefois s'attendre avec plus ou moins de certitude à voir certains d'entre eux se réaliser : en effet on imagine mal qu'Apple ne propose pas tôt ou tard une nouvelle version de l'iPhone avec plus de fonctionnalités, et à en croire les rumeurs plus qu'insistantes, c'est une affaire de quelques mois tout au plus. La baisse des prix est également mécanique dans l'industrie de la technologie, du moins à fonctionnalité égale. Apple ne fait pas grand mystère non plus de ses efforts pour proposer l'iPhone dans le plus grand nombre de pays possible, on n'ignore par exemple rien des longues tractations qui finiront bien par apporter l'iPhone en Chine tôt ou tard. Le dernier point est sans doute celui qui est le plus sujet à caution : la force de l'offre d'Apple c'est justement sa simplicité et sa lisibilité : jusqu'ici les différents modèles d'iPhone ne se différenciaient que par leur capacité de stockage, voire par la couleur de leur robe. Proposer une gamme plus étendue permettrait certes d'atteindre de nouveaux publics, mais il ne faut pas que ça se fasse au détriment de l'expérience utilisateur. N'oublions pas que derrière l'iPhone il y a tout l'écosystème de l'App Store, et chaque application doit être susceptible de fonctionner directement sans que l'utilisateur ait à se demander si son appareil est compatible ou non.
Mais à y regarder de près, le problème existe déjà, avec l'iPod touch qui accède au même App Store : dénué du GPS, de la fonction téléphone, du micro intégré, du détecteur de proximité, ou encore de l'appareil photo, il ne peut donc exploiter les applications qui en tirent parti. Le problème se fera sentir de manière plus prégnante encore lorsqu'Apple finira par dévoiler de nouveaux iPhone qui seront capables de faire de nouvelles choses : les applications qui tireront parti de ces nouvelles fonctionnalités ne pourront fonctionner sur l'ancienne gamme. Sachant que le problème fait partie de l'évolution même de l'appareil, autant en tirer son parti pour pousser la logique de la segmentation du marché. Il n'est d'ailleurs pas difficile de filtrer les applications dans l'App Store pour ne présenter que celles qui sont compatibles avec votre appareil. Ce qui pourrait d'ailleurs aller de pair avec la réduction de prix : ainsi, Apple pourrait présenter sa future gamme au tarif actuel, et continuer de proposer l'ancienne à un tarif plus bas, une pratique déjà vue pour le Mac. Dans une autre mesure, on a pu voir la même segmentation de marché pour l'iPod : le premier modèle était proposé à 399 dollars, aujourd'hui on trouve toute une gamme dont les tarifs s'étalent de 79 à 399 $.
En poussant la logique de la croissance territoriale, Apple pourrait également être tentée de proposer ses téléphones par le biais de nouveaux opérateurs afin de toucher un plus large public. On l'a vu notamment en France depuis la fin de l'exclusivité d'Orange décidée par le conseil de la concurrence, les abonnés de SFR et de Bouygues Telecom se sont jetés sur l'iPhone. Cependant, il s'agit probablement d'un effet d'aubaine en provenance d'abonnés captifs qui n'avaient jusqu'ici pas pu s'offrir l'iPhone pour cause d'engagement contractuel. Apple a d'ailleurs réitéré sa volonté de maintenir son exclusivité avec AT&T, en expliquant notamment que l'opérateur américain Verizon n'était pas un partenaire envisageable à cause de son réseau CDMA.
Avec iPhone OS 3.0 qui permettra de transformer l'iPhone à mesure qu'on le connecte à différents périphériques, on risque bel et bien de voir de nouvelles utilisations révolutionnaires du téléphone, qui le rendront d'autant plus désirable, voire indispensable. Pour peu qu'on voie fleurir une pléthore de nouveaux périphériques compatibles, comme on a pu le voir avec l'iPod, voilà qui devrait contribuer également à développer les ventes de l'iPhone, qu'on risque donc de croiser de plus en plus souvent.
En l'espèce, quatre différents points sont envisagés:
• proposer plus de fonctionnalités
• baisser les prix
• proposer l'appareil dans plus de pays
• segmenter le marché avec différents modèles
Somme toute, le b.a.-ba du marketing, rien de particulièrement révolutionnaire. Les cadres d'Apple ont cependant précisé que rien n'était décidé, et qu'il ne fallait pas nécessairement s'attendre à ce qu'Apple concrétise ces quatre points. On peut toutefois s'attendre avec plus ou moins de certitude à voir certains d'entre eux se réaliser : en effet on imagine mal qu'Apple ne propose pas tôt ou tard une nouvelle version de l'iPhone avec plus de fonctionnalités, et à en croire les rumeurs plus qu'insistantes, c'est une affaire de quelques mois tout au plus. La baisse des prix est également mécanique dans l'industrie de la technologie, du moins à fonctionnalité égale. Apple ne fait pas grand mystère non plus de ses efforts pour proposer l'iPhone dans le plus grand nombre de pays possible, on n'ignore par exemple rien des longues tractations qui finiront bien par apporter l'iPhone en Chine tôt ou tard. Le dernier point est sans doute celui qui est le plus sujet à caution : la force de l'offre d'Apple c'est justement sa simplicité et sa lisibilité : jusqu'ici les différents modèles d'iPhone ne se différenciaient que par leur capacité de stockage, voire par la couleur de leur robe. Proposer une gamme plus étendue permettrait certes d'atteindre de nouveaux publics, mais il ne faut pas que ça se fasse au détriment de l'expérience utilisateur. N'oublions pas que derrière l'iPhone il y a tout l'écosystème de l'App Store, et chaque application doit être susceptible de fonctionner directement sans que l'utilisateur ait à se demander si son appareil est compatible ou non.
Mais à y regarder de près, le problème existe déjà, avec l'iPod touch qui accède au même App Store : dénué du GPS, de la fonction téléphone, du micro intégré, du détecteur de proximité, ou encore de l'appareil photo, il ne peut donc exploiter les applications qui en tirent parti. Le problème se fera sentir de manière plus prégnante encore lorsqu'Apple finira par dévoiler de nouveaux iPhone qui seront capables de faire de nouvelles choses : les applications qui tireront parti de ces nouvelles fonctionnalités ne pourront fonctionner sur l'ancienne gamme. Sachant que le problème fait partie de l'évolution même de l'appareil, autant en tirer son parti pour pousser la logique de la segmentation du marché. Il n'est d'ailleurs pas difficile de filtrer les applications dans l'App Store pour ne présenter que celles qui sont compatibles avec votre appareil. Ce qui pourrait d'ailleurs aller de pair avec la réduction de prix : ainsi, Apple pourrait présenter sa future gamme au tarif actuel, et continuer de proposer l'ancienne à un tarif plus bas, une pratique déjà vue pour le Mac. Dans une autre mesure, on a pu voir la même segmentation de marché pour l'iPod : le premier modèle était proposé à 399 dollars, aujourd'hui on trouve toute une gamme dont les tarifs s'étalent de 79 à 399 $.
En poussant la logique de la croissance territoriale, Apple pourrait également être tentée de proposer ses téléphones par le biais de nouveaux opérateurs afin de toucher un plus large public. On l'a vu notamment en France depuis la fin de l'exclusivité d'Orange décidée par le conseil de la concurrence, les abonnés de SFR et de Bouygues Telecom se sont jetés sur l'iPhone. Cependant, il s'agit probablement d'un effet d'aubaine en provenance d'abonnés captifs qui n'avaient jusqu'ici pas pu s'offrir l'iPhone pour cause d'engagement contractuel. Apple a d'ailleurs réitéré sa volonté de maintenir son exclusivité avec AT&T, en expliquant notamment que l'opérateur américain Verizon n'était pas un partenaire envisageable à cause de son réseau CDMA.
Avec iPhone OS 3.0 qui permettra de transformer l'iPhone à mesure qu'on le connecte à différents périphériques, on risque bel et bien de voir de nouvelles utilisations révolutionnaires du téléphone, qui le rendront d'autant plus désirable, voire indispensable. Pour peu qu'on voie fleurir une pléthore de nouveaux périphériques compatibles, comme on a pu le voir avec l'iPod, voilà qui devrait contribuer également à développer les ventes de l'iPhone, qu'on risque donc de croiser de plus en plus souvent.