Les relations entre Apple et NVIDIA auraient pris une fâcheuse tournure au point que les puces du fondeur pourraient être progressivement retirées des Macintosh où elles se sont quasiment généralisées depuis l'automne dernier.
Selon le site SemiAccurate les relations entre Apple et Nvidia auraient tourné au vinaigre. Apple n'ayant que peu apprécié "l'arrogance et les fanfaronnades" manifestées dans la discussion des derniers contrats proposés par Nvidia. Par conséquent, les processeurs de ce fondeur seraient exclus des prochains portables à base de processeur Intel "Nehalem" ainsi que dans les prochains iMac. Apple aurait même signifié à son partenaire un exil de 3 à 4 ans de ses Macintosh histoire de bien mettre les points sur les i.
À l'époque des premiers Power Mac G4 Apple avait donné congé - temporairement - à ATI pour moins que ça. Le fondeur avait eu le toupet d'annoncer l'arrivée de ses cartes graphiques sur des machines qu'Apple s'apprêtait dans les heures suivantes à dévoiler sur Macworld Expo.
Problèmes de fiabilité
Une raison donnée à ce divorce tiendrait au feuilleton du défaut de fabrication de certaines puces. Ce défaut a touché des MacBook Pro produits entre mai 2007 et septembre 2008, obligeant Apple à mettre en place un programme de suivi sur deux ans, avant finalement de l'étendre à trois ans.
Un passage dans la fiche technique d'Apple qui expliquait les modalités de cette garantie laissait d'ailleurs transpirer des gouttes de rancoeur "En juillet 2008, NVIDIA a publiquement reconnu que certains de ses processeurs graphiques connaissaient un taux de défaillance supérieur à la normale, en raison d'un défaut de conditionnement. En même temps, NVIDIA a garanti à Apple que les ordinateurs Mac dotés de ces processeurs graphiques n’étaient pas concernés. Cependant, après une enquête menée par Apple, nous avons réalisé que certains MacBook Pro dotés du processeur graphique NVIDIA GeForce 8600M GT pouvaient être concernés." Une façon à peine voilée de dire "Nvidia nous a bien menés en bateau" (ce problème avait également touché d'autres fabricants qu'Apple).
Contentieux entre Intel et Nvidia
Mais un autre motif de distanciation d'Apple vis-à-vis de Nvidia pourrait aussi se trouver dans la bataille entre ce dernier et Intel. Intel entend revoir les droits de licence accordés à Nvidia pour l'utilisation de ses chipsets avec la dernière génération de processeurs de la famille "Nehalem". Les Nehalem d'Intel sont aujourd'hui utilisés dans les Mac Pro mais ils ont vocation à se décliner en version mobile d'ici la fin de l'année, et donc à s'installer dans les MacBook Pro, iMac et à terme Mac mini. Est-ce qu'Apple ne préfère pas prendre les devants plutôt que courir le risque de se trouver dans une impasse pour ses prochains équipements ?
La réalité ou non de cette dispute (par le passé l'auteur de l'article a toutefois levé quelques loups sur les problèmes techniques de Nvidia qu'il a traités de près) se vérifiera peut-être dès les prochains renouvellements de gamme des iMac et Mac mini. Toutefois, Nvidia est présent en force dans les Macintosh. Nvidia et Apple s'étaient fortement rapprochés depuis l'automne dernier avec l'arrivée, en avant-première sur les MacBook/Pro, du nouveau chipset GeForce 9400m.
De l'aveu même du patron de Nvidia - Jen-Hsun Huang - Apple est devenue une cliente de choix avec le déploiement du 9400m dans les portables, iMac et Mac mini (voir l'article 50% des GeForce 9400M vont chez Apple). Il y a encore seulement 15 jours, Jen-Hsun Huang faisait l'article pour Apple en soulignant son rôle d'éclaireur dans l'utilisation d'une puce graphique telle que le 9400m dans le MacBook Air, un portable léger où traditionnellement on trouve plutôt des processeurs graphiques intégrés, comme ceux d'Intel. Et Nvidia enfin n'est pas qu'un fournisseur de processeurs pour la Pomme, les deux entreprises ont aussi très étroitement collaboré dans la définition du langage OpenCL utilisé dans Snow Leopard. Autant dire qu'un divorce plein et entier, s'il s'avérait, ferait du bruit.
Selon le site SemiAccurate les relations entre Apple et Nvidia auraient tourné au vinaigre. Apple n'ayant que peu apprécié "l'arrogance et les fanfaronnades" manifestées dans la discussion des derniers contrats proposés par Nvidia. Par conséquent, les processeurs de ce fondeur seraient exclus des prochains portables à base de processeur Intel "Nehalem" ainsi que dans les prochains iMac. Apple aurait même signifié à son partenaire un exil de 3 à 4 ans de ses Macintosh histoire de bien mettre les points sur les i.
À l'époque des premiers Power Mac G4 Apple avait donné congé - temporairement - à ATI pour moins que ça. Le fondeur avait eu le toupet d'annoncer l'arrivée de ses cartes graphiques sur des machines qu'Apple s'apprêtait dans les heures suivantes à dévoiler sur Macworld Expo.
Problèmes de fiabilité
Une raison donnée à ce divorce tiendrait au feuilleton du défaut de fabrication de certaines puces. Ce défaut a touché des MacBook Pro produits entre mai 2007 et septembre 2008, obligeant Apple à mettre en place un programme de suivi sur deux ans, avant finalement de l'étendre à trois ans.
Un passage dans la fiche technique d'Apple qui expliquait les modalités de cette garantie laissait d'ailleurs transpirer des gouttes de rancoeur "En juillet 2008, NVIDIA a publiquement reconnu que certains de ses processeurs graphiques connaissaient un taux de défaillance supérieur à la normale, en raison d'un défaut de conditionnement. En même temps, NVIDIA a garanti à Apple que les ordinateurs Mac dotés de ces processeurs graphiques n’étaient pas concernés. Cependant, après une enquête menée par Apple, nous avons réalisé que certains MacBook Pro dotés du processeur graphique NVIDIA GeForce 8600M GT pouvaient être concernés." Une façon à peine voilée de dire "Nvidia nous a bien menés en bateau" (ce problème avait également touché d'autres fabricants qu'Apple).
Contentieux entre Intel et Nvidia
Mais un autre motif de distanciation d'Apple vis-à-vis de Nvidia pourrait aussi se trouver dans la bataille entre ce dernier et Intel. Intel entend revoir les droits de licence accordés à Nvidia pour l'utilisation de ses chipsets avec la dernière génération de processeurs de la famille "Nehalem". Les Nehalem d'Intel sont aujourd'hui utilisés dans les Mac Pro mais ils ont vocation à se décliner en version mobile d'ici la fin de l'année, et donc à s'installer dans les MacBook Pro, iMac et à terme Mac mini. Est-ce qu'Apple ne préfère pas prendre les devants plutôt que courir le risque de se trouver dans une impasse pour ses prochains équipements ?
La réalité ou non de cette dispute (par le passé l'auteur de l'article a toutefois levé quelques loups sur les problèmes techniques de Nvidia qu'il a traités de près) se vérifiera peut-être dès les prochains renouvellements de gamme des iMac et Mac mini. Toutefois, Nvidia est présent en force dans les Macintosh. Nvidia et Apple s'étaient fortement rapprochés depuis l'automne dernier avec l'arrivée, en avant-première sur les MacBook/Pro, du nouveau chipset GeForce 9400m.
De l'aveu même du patron de Nvidia - Jen-Hsun Huang - Apple est devenue une cliente de choix avec le déploiement du 9400m dans les portables, iMac et Mac mini (voir l'article 50% des GeForce 9400M vont chez Apple). Il y a encore seulement 15 jours, Jen-Hsun Huang faisait l'article pour Apple en soulignant son rôle d'éclaireur dans l'utilisation d'une puce graphique telle que le 9400m dans le MacBook Air, un portable léger où traditionnellement on trouve plutôt des processeurs graphiques intégrés, comme ceux d'Intel. Et Nvidia enfin n'est pas qu'un fournisseur de processeurs pour la Pomme, les deux entreprises ont aussi très étroitement collaboré dans la définition du langage OpenCL utilisé dans Snow Leopard. Autant dire qu'un divorce plein et entier, s'il s'avérait, ferait du bruit.