Apple a fait part de l'importance du programme DACA pour son activité, mais aussi pour la « morale » du pays, auprès de la Cour suprême des États-Unis. La plus haute juridiction américaine doit statuer sur la légalité du décret de Donald Trump qui supprime le programme protégeant de l'expulsion les immigrés entrés clandestinement dans le pays alors qu'ils étaient enfants.
Le document, signé par Tim Cook et Deirdre O'Brien, qui s'expriment pour Apple, mais aussi personnellement, indique que l'entreprise emploie 443 « Dreamers » (le surnom donné aux personnes faisant partie du programme) à travers 36 États.
Ces Dreamers viennent de plus de 25 pays différents et occupent des postes aussi variés que techniciens, Genius en Apple Store, ingénieurs logiciel ou encore ingénieurs matériel. Dans cette contribution en faveur de la restauration du programme DACA, qui avait été mis en place en 2012, Apple conte l'histoire de cinq de ses Dreamers. L'une est arrivée du Mexique quand elle avait huit ans, une autre du Brésil quand elle avait cinq ans…
« Les Dreamers attisent la créativité, élargissent les connaissances et aident à stimuler l'innovation. Ils nous inspirent tous. Ils rendent Apple meilleure. Ils rendent notre pays meilleur », écrivent Tim Cook et la responsable des ressources humaines de Cupertino. Apple place le sort des Dreamers sur le terrain de « la morale » : « Notre pays a passé un marché avec une population extrêmement vulnérable qui rêve d'un avenir radieux, et nous devrions tenir ce marché. »
Source : 9to5Mac