Le département des ressources humaines (RH) d'Apple n'est pas toujours à la hauteur dans la gestion des affaires internes de harcèlements ou d'agressions sexuelles, indique le Financial Times qui a mené une enquête aux États-Unis.
Le journal rapporte le cas de Megan Mohr, abusée par un collègue lors d'une soirée, qui n'a pas trouvé de soutien auprès des ressources humaines après son signalement. D'autres victimes d'agressions ou de harcèlements reprochent à Apple son apathie dans ce genre d'affaires. Sur quinze victimes interrogées par le Financial Times, huit déclarent avoir subi des représailles après avoir rapporté leur agression, et sept estiment que les RH ont été décevantes voire contre-productives.
Dans sa réponse au journal, l'entreprise a assuré qu'elle s'efforçait de mettre en place « un environnement dans lequel les employés se sentent à l'aise pour signaler tout problème ». Elle a néanmoins reconnu qu'il y avait eu des manquements dans la gestion de certaines affaires. « Certains cas soulevés ne reflètent pas nos intentions ou notre politique. Nous aurions dû les traiter différemment. […] Nous allons apporter des changements à notre formation et à nos procédures », a déclaré Apple.