La Commission européenne a dévoilé la liste d'une centaine d'entreprises signataires de son pacte sur l'IA. Des pointures du domaine y figurent mais pas Meta ni Apple.
Les entreprises petites ou grandes qui ont apposé leur nom sur ce pacte entré en vigueur depuis le 1er août, s'engagent à respecter trois grands principes :
- Instaurer une stratégie de gouvernance de l'IA pour favoriser son adoption en interne et se préparer aux futurs règlements encore en chantier.
- Dresser un inventaire des IA susceptibles d'être à « haut risque » au vu de ces règles en cours d'élaboration
- Sensibiliser les salariés à l'usage de ces technologies en vue d'un développement éthique et responsable
Le règlement sur l'IA sera applicable pour l'essentiel de ses dispositions dans 2 ans, voire plus tôt pour celles qui relèvent des règles de gouvernance. Cet encadrement de l'usage de l'IA a reçu le soutien de groupes tels que Google, Adobe, Microsoft, Samsung pour n'en citer que quelques-uns dans le domaine informatique.
Si OpenAI y figure aussi, ce n'est pas le cas de ses concurrents comme Anthropic, Meta ou le français Mistral. Apple non plus n'a pas paraphé le document. Meta n'écarte pas l'idée de le faire mais plus tard, rapporte Politico, le groupe entend d'abord vérifier comment se mettre en conformité avec ce pacte. Lui et Meta ont retardé le lancement de leurs services d'IA en Europe.
Apple Intelligence : pas de blocage sur les Mac en Europe
Les patrons de Meta et Spotify ont récemment publié une lettre commune dans laquelle ils promeuvent l'usage des modèles d'IA diffusés en open source mais considèrent que la réglementation européenne est trop complexe et fragmentée pour que le Vieux continent, pourtant riche en chercheurs, puisse prendre toute sa place dans cette nouvelle course technologique.