L’étau se resserre autour des pratiques fiscales de Google en Europe. Après la perquisition géante pratiquée par le fisc dans les locaux de la branche française du moteur de recherche, c’est au tour de son homologue espagnol de faire de même au sein de la filiale de Google installée à Madrid. Il s’agit là aussi d’un dossier lié à l’imposition du groupe. La police espagnole recherche des éléments montrant que Google paie des impôts qui ne reflètent pas la réalité des activités de la société.
Pour sa défense, et comme en France, l’entreprise explique qu’elle se conforme au droit fiscal espagnol, comme elle le fait dans tous les pays où elle exerce ses activités. Google se dit évidemment prêt à collaborer avec les autorités espagnoles.
Grâce à des arrangements fiscaux et à son art consommé de l’optimisation des flux financiers, Google parvient à payer très peu d’impôts en Europe. Il y a quelques semaines, on apprenait ainsi que l’entreprise s’était contenté d’une imposition de 130 millions de livres au Royaume-Uni…