L’Ademe et l’Arcep viennent de publier un long rapport sur l’empreinte environnementale du numérique en France. L'étude a tenté d'analyser d'une manière exhaustive cette vaste question, en allant du début à la fin de la vie d'un appareil (fabrication, utilisation, recyclage), en abordant trois blocs différents (terminaux, réseaux, centres de données) et en se penchant sur plusieurs aspects environnementaux. L'étude pointe du doigt quelques gros problèmes tout en mettant en lumière certains faits surprenants.
En France, l'empreinte carbone générée par un an de consommation de biens et services du numérique représente 2,5 % de celle de l'Hexagone entier. Un chiffre qui peut sembler correct à première vue, mais qui risque d'exploser jusqu’à 6,7 % d'ici à 2040. La consommation électrique annuelle induite par ces usages est de 48,7 milliards de kWh, ce qui représente environ 10 % de la consommation française par an (ou celle de 8,2 millions de foyers), ou bien 253 kg de CO2 par an et par habitant.
Sur les trois blocs analysés, le vrai problème vient des terminaux : ceux-ci pèsent pour 79 % de l’empreinte carbone et sont à …