ProtonMail vient de franchir une étape importante. Un peu plus d'un an après le lancement de la première bêta, cette messagerie sécurisée devient intégralement open source et a droit à une mise à jour majeure.
Les créateurs du service, qui sont pour certains d'anciens employés du CERN et du MIT, ont publié le code source de ProtonMail 2.0 sur GitHub. Tout un chacun peut ainsi inspecter les entrailles de la messagerie et s'assurer que la promesse de confidentialité est respectée.
ProtonMail fait valoir d'autres arguments liés à la confidentialité : les courriels sont chiffrés (AES-256), il est possible d'envoyer des emails qui s'autodétruisent au bout d'un certain temps et les serveurs sont en Suisse, un pays où il n'y a pas de boîtes noires enregistrant toutes les données de connexion sur le réseau (du moins, pas qu'on sache).
La version 2.0 du webmail apporte sinon des améliorations concernant les performances, l'interface, les interactions (glisser-déposer supporté), les signatures (HTML personnalisé pris en compte), les contacts et la gestion de la clé PGP.
Le service assure avoir environ 500 000 utilisateurs à l'heure actuelle. Si vous n'en faites pas déjà partie, il faut s'inscrire sur une liste d'attente pour recevoir une invitation.
ProtonMail, qui a été lancé grâce à une campagne de financement participatif réussie, est exclusivement gratuit pour le moment (1 Go de stockage). Des offres payantes, avec du stockage et des fonctions en plus, sont prévues, ainsi que des formules spéciales pour les entreprises. Par ailleurs, des applications iOS et Android vont sortir en bêta le 20 août.