D'ici 2024, des centaines de boîtiers d'extraction de données de smartphones vont être installés dans les commissariats. L'information, rapportée en premier par le site Reporterre, nous a été confirmée par la police nationale. S'agissant d'une commande du marché public, on trouve sa trace dans les registres.
Démocratisation des outils d'extraction
« Actuellement, les téléphones saisis doivent être envoyés dans un centre spécialisé de la police technique et scientifique, qui ne sont que 35 et sont souvent embouteillés, expliquait Clémence Mermet, chef du pôle central d’analyses des traces technologiques de la police nationale, à Reporterre lors d'un reportage au salon de la sécurité intérieure Milipol. Avec ce kiosque qui sera installé dans les commissariats de premier niveau, il suffira de brancher le téléphone et toutes les données seront extraites pendant la garde à vue : SMS, photos géolocalisées… »
Et d'ajouter que 100 nouvelles machines seront installées en Île-de-France et dans le Sud l'année prochaine, pour un total de 500 machines d'ici 2024, le tout pour un coût de 4 millions d'euros. Interrogée par nos soins, la police nationale indique que seuls 35 kiosques ont été acquis cette année et qu'ils seront déployés …