Dans l'iPhone on n'a pas de GPS, mais on a des idées. La mise à jour 1.1.3 du téléphone d'Apple propose parmi ses nouveautés, un service de géolocalisation. On tapote une icône et pouf, en quelques secondes une cible vous positionne précisément sur la carte.
Précisément, ou presque, comme on va le voir durant cet essai où le téléphone fait également office de téléporteur… La vidéo a été réalisée à Lyon, dans le 7e arrondissement : en vert les lieux détectés correctement, en rouge les autres.
Nous avons fait d'autres tests en centre-ville pour y observer en général une précision assez étonnante, jusqu'à une petite dizaine de mètres. A défaut de GPS dans l'iPhone cette fonction peut rendre service (reste à voir dans les contreforts du Vercors…) mais elle n'est pas LA solution de positionnement.
Le système de localisation de l'iPhone se base sur deux ressources. D'une part des triangulations d'antennes relais GSM effectuées par l'application de cartes de Google. D'autre part une estimation d'après les bornes Wifi détectées autour de votre position.
Que ces bornes soient ouvertes ou protégées en accès n'a aucune incidence. En revanche, comme on va le voir dans la vidéo, si l'on désactive le Wifi de l'iPhone au profit des seules mesures GSM, la géolocalisation perd considérablement de sa précision. L'iPhone renvoie une zone trop large pour être utile… lorsqu'il arrive à proposer quelque chose. À noter aussi qu'une utilisation intensive de ce système (une bonne demi-journée en quasi continu dans notre cas) vide quasiment la batterie de l'iPhone.
Version en meilleure qualité
L'iPhone et la géolocalisation par MacGeneration sur Vimeo
Le système utilisant les signaux Wifi a été conçu par une société américaine, Skyhook Wireless, qui envoie ses employés à bord de voitures équipées en matériels de détection et de recensement de bornes.
Ces patrouilleurs enregistrent les signaux émis en permanence par les équipements Wifi privés ou collectifs, fermés ou ouverts, et les positionnent géographiquement. Plus le maillage de bornes est serré plus précis sera le positionnement pour l'utilisateur.
Cette société affirme avoir une base de données de 23 millions de bornes Wifi sur le territoire américain au sein de 2500 villes. Elle s'attaque aujourd'hui à l'Asie et a déjà travaillé sur l'Europe. Elle disposerait, d'ici la fin mars, d'une cartographie de 50 villes européennes. Une carte interactive permet de voir si sa ville a été visitée et à quels endroits. Curieusement Lyon (et Strasbourg…), cadre de notre test, était aux abonnés absents.
Précisément, ou presque, comme on va le voir durant cet essai où le téléphone fait également office de téléporteur… La vidéo a été réalisée à Lyon, dans le 7e arrondissement : en vert les lieux détectés correctement, en rouge les autres.
Nous avons fait d'autres tests en centre-ville pour y observer en général une précision assez étonnante, jusqu'à une petite dizaine de mètres. A défaut de GPS dans l'iPhone cette fonction peut rendre service (reste à voir dans les contreforts du Vercors…) mais elle n'est pas LA solution de positionnement.
Le système de localisation de l'iPhone se base sur deux ressources. D'une part des triangulations d'antennes relais GSM effectuées par l'application de cartes de Google. D'autre part une estimation d'après les bornes Wifi détectées autour de votre position.
Que ces bornes soient ouvertes ou protégées en accès n'a aucune incidence. En revanche, comme on va le voir dans la vidéo, si l'on désactive le Wifi de l'iPhone au profit des seules mesures GSM, la géolocalisation perd considérablement de sa précision. L'iPhone renvoie une zone trop large pour être utile… lorsqu'il arrive à proposer quelque chose. À noter aussi qu'une utilisation intensive de ce système (une bonne demi-journée en quasi continu dans notre cas) vide quasiment la batterie de l'iPhone.
L'iPhone et la géolocalisation par MacGeneration sur Vimeo
Le système utilisant les signaux Wifi a été conçu par une société américaine, Skyhook Wireless, qui envoie ses employés à bord de voitures équipées en matériels de détection et de recensement de bornes.
Ces patrouilleurs enregistrent les signaux émis en permanence par les équipements Wifi privés ou collectifs, fermés ou ouverts, et les positionnent géographiquement. Plus le maillage de bornes est serré plus précis sera le positionnement pour l'utilisateur.
Cette société affirme avoir une base de données de 23 millions de bornes Wifi sur le territoire américain au sein de 2500 villes. Elle s'attaque aujourd'hui à l'Asie et a déjà travaillé sur l'Europe. Elle disposerait, d'ici la fin mars, d'une cartographie de 50 villes européennes. Une carte interactive permet de voir si sa ville a été visitée et à quels endroits. Curieusement Lyon (et Strasbourg…), cadre de notre test, était aux abonnés absents.