Le 19 juin 2009 est une journée qui fera date dans les annales d'AT&T. Jamais, pendant une journée, l'opérateur n'avait vendu autant de téléphones via son réseau et sa boutique en ligne. Inutile de vous rappeler que c'est à cette date qu'Apple a lancé la commercialisation de l'iPhone 3GS. Trois jours plus tard, le Californien indiquait en avoir écoulé plus d'un million.Durant le second trimestre, AT&T affirme avoir activé plus de 2,4 millions d'iPhone. Un tiers d'entre eux ont été vendus à de nouveaux clients pour l'opérateur. À titre de comparaison, sur cette période, AT&T a recruté au total 1,4 million de clients. Autrement dit, plus de la moitié des utilisateurs qui ont switché pour AT&T, l'ont fait pour le téléphone d'Apple !
Toutefois, l'iPhone coûte cher à AT&T. Elle le subventionne à hauteur de 300 $, un montant bien plus élevé que pour les autres téléphones. Le P.D.G. d'AT&T reconnait d'ailleurs volontiers que le prix de l'iPhone est élevé pour sa société, mais cela ne lui pose pas de problème.
Le terminal d'Apple permet aux utilisateurs de faire plus de choses, et cela a souvent un "impact favorable" sur la facture à la fin du mois. D'autre part, du fait de l'exclusivité, un client iPhone chez AT&T est d'autant moins susceptible d'aller voir ailleurs.
Toutefois, Randall Stephenson ne se fait pas d'illusions. Même s’il espère avoir pendant quelques années de plus l'exclusivité de vendre l'iPhone aux États-Unis, il sait très bien que cet accord ne sera pas éternel.
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