En pleine polémique autour de Flash, Walter Luh, en qualité d'ancien employé d'Apple et d'Adobe, narre une anecdote surprenante sur le cursus de l'iPhone. Selon lui, Apple aurait cherché à intégrer Flash sur son iPhone, durant son développement et peu après sa présentation.
Walter Luh, et certains membre de sa société actuelle, Ansca Mobile, avaient collaboré à la création de Flash Lite, qui permettait de faire fonctionner des contenus en Flash sur des appareils bien plus modestes que l'iPhone à l'époque. Pourtant, aujourd'hui les quelques applications pour iPhone créées avec la beta de Flash CS5 sont lentes, gaspillent de la RAM, et utilisent bien trop de mémoire de masse (voir notre article Flash sur iPhone : comment ça marche ?).
La triste réalité c'est qu'Adobe conçoit Flash en tant que plateforme : en tant que tel, Flash se doit donc d'être uniforme sur toutes les machines susceptibles de l'exécuter, ce qui rend son optimisation pour chaque machine très délicate.
Selon Walter Luh, Apple souhaitait proposer Flash sur iPhone, dans la mesure où elle vantait sa capacité à naviguer sur le "vrai" web, à l'inverse du protocole WAP pour les mobiles jusqu'alors. L'iPhone était censé offrir, dans votre poche, le web tel qu'il est sur les ordinateurs de bureau. Cette logique impliquait l'intégration de Flash, d'autant qu'initialement les seuls logiciels que l'iPhone était censé faire fonctionner étaient des Web Apps, soit des cibles toutes trouvées pour l'affichage dynamique que Flash permet. Apple aurait discrètement fait diverses démarches afin d'intégrer Flash.
Luh indique ainsi qu'un de ses amis chez Apple, suivi de plusieurs de ses collègues, se serait rendu chez Adobe pour demander de l'aide afin d'intégrer Flash sur l'iPhone. Apple aurait même tenté de recruter Luh à plusieurs reprises afin de lancer le projet. Avec le recul, il ne regrette pas d'avoir décliné l'offre…
Lorsque l'iPhone est arrivé sur le marché, Apple avait changé son fusil d'épaule : elle supprima toute trace de Flash sur son site web pour permettre aux utilisateurs de l'iPhone de le consulter, puis annonça le SDK pour iPhone et l'App Store.
Pour quelle raison ? Luh se sert alors de son expérience chez Apple : la société est focalisée avant tout sur l'expérience de l'utilisateur. Et selon toute vraisemblance, les résultats ne lui ont pas paru assez probants. Flash avait été conçu pour une autre ère, dominée par les ordinateurs de bureau comme par les portables, et non par des appareils limités en puissance, qui présentent d'autres modèles d'interaction. Il se pourrait même que cet échec ait fini de convaincre Apple de réviser sa copie concernant les Web Apps, il aurait donc contribué à l'avénement de l'App Store, un choix qu'Apple ne regrette certainement pas.
Ces déclarations semblent correspondre avec les quelques éléments dont nous disposons (Steve Jobs a fait savoir que Flash était trop gourmand pour fonctionner sur l'iPhone). Cependant, Walter Luh profite du coup de projecteur offert par cette histoire pour faire l'article pour l'environnement de développement dédié à l'iPhone, Corona, que réalise sa nouvelle société.
Quel est le lien? Corona se veut le chaînon manquant pour développer sur iPhone, en proposant une simplicité et une rapidité de développement dignes de Flash. Basé sur le langage script Lua (utilisé notamment à l'intérieur de nombre de moteurs de jeux vidéo, ainsi que dans une quantité de logiciels, comme par exemple VLC ou encore Photoshop Lightroom), Corona permet d'accéder aux API d'iPhone OS (caméra, accéléromètre, OpenGL, etc), et devrait permettre prochainement de réaliser des applications pour Symbian.
Walter Luh fait donc un peu de buzz pour mieux faire connaître son logiciel, difficile dans ce cas d'établir quel est le degré de véracité de ses propos concernant Flash sur iPhone.
Pendant ce temps, Adobe annonce l'arrivée de Flash 10.1 sur les mobiles dotés d'Android 2.1 (soit pour l'heure le Droid/Milestone de Motorola et le Nexus One de Google), mais également sur Windows Mobile et WebOS durant le premier semestre de cette année.
Walter Luh, et certains membre de sa société actuelle, Ansca Mobile, avaient collaboré à la création de Flash Lite, qui permettait de faire fonctionner des contenus en Flash sur des appareils bien plus modestes que l'iPhone à l'époque. Pourtant, aujourd'hui les quelques applications pour iPhone créées avec la beta de Flash CS5 sont lentes, gaspillent de la RAM, et utilisent bien trop de mémoire de masse (voir notre article Flash sur iPhone : comment ça marche ?).
La triste réalité c'est qu'Adobe conçoit Flash en tant que plateforme : en tant que tel, Flash se doit donc d'être uniforme sur toutes les machines susceptibles de l'exécuter, ce qui rend son optimisation pour chaque machine très délicate.
Selon Walter Luh, Apple souhaitait proposer Flash sur iPhone, dans la mesure où elle vantait sa capacité à naviguer sur le "vrai" web, à l'inverse du protocole WAP pour les mobiles jusqu'alors. L'iPhone était censé offrir, dans votre poche, le web tel qu'il est sur les ordinateurs de bureau. Cette logique impliquait l'intégration de Flash, d'autant qu'initialement les seuls logiciels que l'iPhone était censé faire fonctionner étaient des Web Apps, soit des cibles toutes trouvées pour l'affichage dynamique que Flash permet. Apple aurait discrètement fait diverses démarches afin d'intégrer Flash.
Luh indique ainsi qu'un de ses amis chez Apple, suivi de plusieurs de ses collègues, se serait rendu chez Adobe pour demander de l'aide afin d'intégrer Flash sur l'iPhone. Apple aurait même tenté de recruter Luh à plusieurs reprises afin de lancer le projet. Avec le recul, il ne regrette pas d'avoir décliné l'offre…
Lorsque l'iPhone est arrivé sur le marché, Apple avait changé son fusil d'épaule : elle supprima toute trace de Flash sur son site web pour permettre aux utilisateurs de l'iPhone de le consulter, puis annonça le SDK pour iPhone et l'App Store.
Pour quelle raison ? Luh se sert alors de son expérience chez Apple : la société est focalisée avant tout sur l'expérience de l'utilisateur. Et selon toute vraisemblance, les résultats ne lui ont pas paru assez probants. Flash avait été conçu pour une autre ère, dominée par les ordinateurs de bureau comme par les portables, et non par des appareils limités en puissance, qui présentent d'autres modèles d'interaction. Il se pourrait même que cet échec ait fini de convaincre Apple de réviser sa copie concernant les Web Apps, il aurait donc contribué à l'avénement de l'App Store, un choix qu'Apple ne regrette certainement pas.
Ces déclarations semblent correspondre avec les quelques éléments dont nous disposons (Steve Jobs a fait savoir que Flash était trop gourmand pour fonctionner sur l'iPhone). Cependant, Walter Luh profite du coup de projecteur offert par cette histoire pour faire l'article pour l'environnement de développement dédié à l'iPhone, Corona, que réalise sa nouvelle société.
Quel est le lien? Corona se veut le chaînon manquant pour développer sur iPhone, en proposant une simplicité et une rapidité de développement dignes de Flash. Basé sur le langage script Lua (utilisé notamment à l'intérieur de nombre de moteurs de jeux vidéo, ainsi que dans une quantité de logiciels, comme par exemple VLC ou encore Photoshop Lightroom), Corona permet d'accéder aux API d'iPhone OS (caméra, accéléromètre, OpenGL, etc), et devrait permettre prochainement de réaliser des applications pour Symbian.
Walter Luh fait donc un peu de buzz pour mieux faire connaître son logiciel, difficile dans ce cas d'établir quel est le degré de véracité de ses propos concernant Flash sur iPhone.
Pendant ce temps, Adobe annonce l'arrivée de Flash 10.1 sur les mobiles dotés d'Android 2.1 (soit pour l'heure le Droid/Milestone de Motorola et le Nexus One de Google), mais également sur Windows Mobile et WebOS durant le premier semestre de cette année.