Mauvaise nouvelle pour ceux qui avaient adopté Xmarks pour synchroniser des données entre les navigateurs web de plusieurs machines, la société cesse son activité. Le service sera encore opérationnel jusqu'au 10 janvier, pour laisser à ses 2 millions d'utilisateurs le temps de trouver une autre solution. Des alternatives détaillées sur le site : MobileMe pour Safari, Firefox Sync, Chrome Sync ou Windows live Essentials pour Internet Explorer.
Sur ces quatre, trois sont gratuits, mais chacun s'en tient au pré carré de son navigateur alors que Xmarks, au moyen d'extensions, pouvait synchroniser entre des navigateurs concurrents. Il prenait en charge, selon les cas, les signets, l'historique de navigation, les mots de passe, les onglets ouverts, etc.
La première version d'Xmarks est née début 2006 à la demande du patron de la fondation Mozilla. Il se voyait obligé d'utiliser Safari, car Firefox ne lui proposait aucun moyen de synchroniser ses signets entre ses cinq ordinateurs.
Ce prototype a ensuite trouvé un public, il fut amélioré puis baptisé Foxmarks et plus tard, Xmarks à mesure qu'il s'ouvrait à d'autres navigateurs.
Toutefois ses concepteurs n'ont jamais réussi à exploiter commercialement la manne que représentaient les signets (environ 100 millions en 2007) collectés via leurs utilisateurs. Ils ont testé l'idée d'un moteur de recherche, mais ses résultats oscillaient entre l'excellent et le catastrophique lorsqu'on s'éloignait de recherches portant sur des sites. Ils ont également testé le principe de compléter les pages de résultats de Google, mais cela n'a pas suffi non plus.
Puis Mozilla a lancé son propre service de synchronisation pour Firefox, Google l'avait précédé pour Chrome, et les deux étaient gratuits. Le bénéfice d'un éventuel Xmarks Premium et payant s'en trouvait immédiatement réduit. Enfin, un investisseur rencontré ces trois derniers mois a finalement reculé. L'argent faisant défaut et aucune solution viable pour en gagner ne se présentant, Xmarks a décidé d'arrêter les frais.
merci Patrick
Sur ces quatre, trois sont gratuits, mais chacun s'en tient au pré carré de son navigateur alors que Xmarks, au moyen d'extensions, pouvait synchroniser entre des navigateurs concurrents. Il prenait en charge, selon les cas, les signets, l'historique de navigation, les mots de passe, les onglets ouverts, etc.
La première version d'Xmarks est née début 2006 à la demande du patron de la fondation Mozilla. Il se voyait obligé d'utiliser Safari, car Firefox ne lui proposait aucun moyen de synchroniser ses signets entre ses cinq ordinateurs.
Ce prototype a ensuite trouvé un public, il fut amélioré puis baptisé Foxmarks et plus tard, Xmarks à mesure qu'il s'ouvrait à d'autres navigateurs.
Toutefois ses concepteurs n'ont jamais réussi à exploiter commercialement la manne que représentaient les signets (environ 100 millions en 2007) collectés via leurs utilisateurs. Ils ont testé l'idée d'un moteur de recherche, mais ses résultats oscillaient entre l'excellent et le catastrophique lorsqu'on s'éloignait de recherches portant sur des sites. Ils ont également testé le principe de compléter les pages de résultats de Google, mais cela n'a pas suffi non plus.
Puis Mozilla a lancé son propre service de synchronisation pour Firefox, Google l'avait précédé pour Chrome, et les deux étaient gratuits. Le bénéfice d'un éventuel Xmarks Premium et payant s'en trouvait immédiatement réduit. Enfin, un investisseur rencontré ces trois derniers mois a finalement reculé. L'argent faisant défaut et aucune solution viable pour en gagner ne se présentant, Xmarks a décidé d'arrêter les frais.
merci Patrick