L'abandon prochain des Xserve a généré une cohorte de réactions allant du murmure distrait au cri d'orfraie, mais avec le recul, les DSI semblent plus mesurées. La dernière étude de l'Enterprise Desktop Alliance (EDA) montre en effet que les Xserve resteront au moins deux ans dans 65 % des entreprises, ou jusqu'à ce qu'ils rendent l'âme.
Le sondage a été effectué auprès de 1.200 administrateurs ayant déployé des Xserve dans les PME et l'éducation, mais aussi dans les grandes entreprises et l'université. 65 % d'entre eux rappellent donc que si Apple arrêtera la production des Xserve à la fin janvier 2011, ceux-ci ne vont pas subitement s'arrêter de fonctionner. Rappelons à toutes fins utiles qu'Apple fournira les modules disque (160 Go, 1 et 2 To) jusqu'à la fin 2011 ou la rupture des stocks, et assurera le support jusqu'en 2016. Plus d'un tiers des administrateurs pensent donc garder leurs Xserve aussi longtemps qu'ils voudront bien tenir, alors que 13 % comptent s'en débarrasser d'ici l'été 2011.
Reste que se pose la question de l'après-Xserve : Peter Linde, consultant dont les clients déploient de 20 à 20.000 Mac dans leurs entreprises, explique que « pour certains, le Mac Pro sera une alternative décente, mais pas un remplaçant parfait. Pour la plupart de nos clients, le Mac mini Server n'ira pas. » Le Mac Pro n'est « pas le remplaçant d'un serveur d'entreprise » car il lui manque un système d'alimentation redondante ou un LOM.
Apple a tout intérêt à ce que les entreprises équipées en Mac OS X Server lui restent acquises : dans les entreprises de plus de 100 employées utilisant des Xserves, 17 % des postes clients fixes sont des Mac, une proportion qui tombe à 4,5 % dans les entreprises dont les serveurs ne sont pas frappés d'une pomme.
La machine qui remplacera un Xserve sera choisie tout simplement en fonction des besoins, mais ceux-ci sont divers, et les administrateurs eux-mêmes ont leurs petites habitudes : 26 % comptent passer à Windows, 21 % resteront à Mac OS X Server (sur un Mac mini ou un Mac Pro), 20 % à une distribution Linux/UNIX. Bref, aucune tendance ne se dégage, si ce n'est l'indécision : 22 % des administrateurs interrogés avouent n'avoir pas encore décidé.
Une option qui semble séduire est celle d'un changement de licence de Mac OS X pour permettre la virtualisation de l'OS d'Apple sur des serveurs tiers, quitte à ce que la liste ne soit constituée que d'une poignée de modèles certifiés. Dave Schroeder ne disait rien d'autre dans sa lettre ouverte à Steve Jobs il y a quelques semaines (lire : Une lettre ouverte pour la virtualisation de Mac OS X Server).
Le sondage a été effectué auprès de 1.200 administrateurs ayant déployé des Xserve dans les PME et l'éducation, mais aussi dans les grandes entreprises et l'université. 65 % d'entre eux rappellent donc que si Apple arrêtera la production des Xserve à la fin janvier 2011, ceux-ci ne vont pas subitement s'arrêter de fonctionner. Rappelons à toutes fins utiles qu'Apple fournira les modules disque (160 Go, 1 et 2 To) jusqu'à la fin 2011 ou la rupture des stocks, et assurera le support jusqu'en 2016. Plus d'un tiers des administrateurs pensent donc garder leurs Xserve aussi longtemps qu'ils voudront bien tenir, alors que 13 % comptent s'en débarrasser d'ici l'été 2011.
Reste que se pose la question de l'après-Xserve : Peter Linde, consultant dont les clients déploient de 20 à 20.000 Mac dans leurs entreprises, explique que « pour certains, le Mac Pro sera une alternative décente, mais pas un remplaçant parfait. Pour la plupart de nos clients, le Mac mini Server n'ira pas. » Le Mac Pro n'est « pas le remplaçant d'un serveur d'entreprise » car il lui manque un système d'alimentation redondante ou un LOM.
Apple a tout intérêt à ce que les entreprises équipées en Mac OS X Server lui restent acquises : dans les entreprises de plus de 100 employées utilisant des Xserves, 17 % des postes clients fixes sont des Mac, une proportion qui tombe à 4,5 % dans les entreprises dont les serveurs ne sont pas frappés d'une pomme.
La machine qui remplacera un Xserve sera choisie tout simplement en fonction des besoins, mais ceux-ci sont divers, et les administrateurs eux-mêmes ont leurs petites habitudes : 26 % comptent passer à Windows, 21 % resteront à Mac OS X Server (sur un Mac mini ou un Mac Pro), 20 % à une distribution Linux/UNIX. Bref, aucune tendance ne se dégage, si ce n'est l'indécision : 22 % des administrateurs interrogés avouent n'avoir pas encore décidé.
Une option qui semble séduire est celle d'un changement de licence de Mac OS X pour permettre la virtualisation de l'OS d'Apple sur des serveurs tiers, quitte à ce que la liste ne soit constituée que d'une poignée de modèles certifiés. Dave Schroeder ne disait rien d'autre dans sa lettre ouverte à Steve Jobs il y a quelques semaines (lire : Une lettre ouverte pour la virtualisation de Mac OS X Server).