Surprise, Google va abandonner le support du H.264 dans son navigateur Chrome. Il en a fait l'annonce sur le blog Chromium et précise que cela sera effectif d'ici deux mois, afin de laisser le temps aux producteurs de contenus de se préparer.
À la place, Google va se limiter à la prise en charge des codecs WebM/VP8 (lire WebM, un nouveau prétendant pour le HTML5) ainsi que le Theora. Tous deux dépourvus de royalties à payer.
Google présente cette décision comme une volonté de s'en tenir à des formats libres (d'autres pourront être ajoutés par la suite s'ils répondent à ce critère). Il liste aussi les soutiens reçus par WebM, tant dans l'industrie logicielle (Opera, Mozilla, Adobe/Flash, Skype) que matérielle (ARM, AMD, Qualcomm, NVIDIA…).
Bien plus largement utilisé que le WebM et soutenu par Apple et Microsoft pour ne citer qu'eux, le H.264 a comme désavantage d'être lié à des brevets et au paiement des licences afférentes. Cependant, l'organisation chargée de sa gestion, le MPEG-LA, avait fait un geste en août dernier pour lever cette épée de Damoclès.
Il avait été décidé que l'utilisation de cette licence serait gratuite à vie pour la diffusion en streaming de contenus vidéo eux-mêmes gratuits (exemple, les YouTube et autres Dailymotion). En revanche pour les contenus payants ou les matériels, l'échéance avant le paiement d'une licence d'utilisation restait prévue pour 2016 (lire H.264 : gratuité permanente pour le streaming).
Cette décision du MPEG-LA avait laissé entrevoir un avenir tout de même plus serein pour les utilisateurs du H.264 (lire Vers une issue de la guerre des standards vidéo ?). Cependant l'initiative de Google vient à nouveau brouiller les cartes et poser un dilemme aux producteurs de contenus. Lesquels trouveront peut-être dans Flash la solution la plus sûre, au moins dans l'intervalle, entre un H.264 qui perd un soutien de poids et un WebM qui doit encore monter en charge.
Un paradoxe qui n'a pas échappé à John Grubber qui notait, ironique, sur son Twitter “Si Google abandonne H.264 parce que leur but est de promouvoir l'innovation libre, pourquoi ne laissent-ils pas tomber aussi les plug-ins fermés comme Flash”. Un plug-in Flash qui est maintenant fourni, intégré à Chrome…
À la place, Google va se limiter à la prise en charge des codecs WebM/VP8 (lire WebM, un nouveau prétendant pour le HTML5) ainsi que le Theora. Tous deux dépourvus de royalties à payer.
Google présente cette décision comme une volonté de s'en tenir à des formats libres (d'autres pourront être ajoutés par la suite s'ils répondent à ce critère). Il liste aussi les soutiens reçus par WebM, tant dans l'industrie logicielle (Opera, Mozilla, Adobe/Flash, Skype) que matérielle (ARM, AMD, Qualcomm, NVIDIA…).
Bien plus largement utilisé que le WebM et soutenu par Apple et Microsoft pour ne citer qu'eux, le H.264 a comme désavantage d'être lié à des brevets et au paiement des licences afférentes. Cependant, l'organisation chargée de sa gestion, le MPEG-LA, avait fait un geste en août dernier pour lever cette épée de Damoclès.
Il avait été décidé que l'utilisation de cette licence serait gratuite à vie pour la diffusion en streaming de contenus vidéo eux-mêmes gratuits (exemple, les YouTube et autres Dailymotion). En revanche pour les contenus payants ou les matériels, l'échéance avant le paiement d'une licence d'utilisation restait prévue pour 2016 (lire H.264 : gratuité permanente pour le streaming).
Cette décision du MPEG-LA avait laissé entrevoir un avenir tout de même plus serein pour les utilisateurs du H.264 (lire Vers une issue de la guerre des standards vidéo ?). Cependant l'initiative de Google vient à nouveau brouiller les cartes et poser un dilemme aux producteurs de contenus. Lesquels trouveront peut-être dans Flash la solution la plus sûre, au moins dans l'intervalle, entre un H.264 qui perd un soutien de poids et un WebM qui doit encore monter en charge.
Un paradoxe qui n'a pas échappé à John Grubber qui notait, ironique, sur son Twitter “Si Google abandonne H.264 parce que leur but est de promouvoir l'innovation libre, pourquoi ne laissent-ils pas tomber aussi les plug-ins fermés comme Flash”. Un plug-in Flash qui est maintenant fourni, intégré à Chrome…