On ne pourrait pas faire plus opposé qu'Internet Explorer 6 et 9 : alors que le premier a pourri les nuits de quelques webmasters et a souvent été une véritable passoire, le deuxième se veut l'aboutissement d'une longue réflexion sur les standards du Web, la sécurité et la protection de la vie privée. Alors qu'IE 6 était un véritable sapin de Noël avec ses différentes barres d'outils, Internet Explorer prend le chemin de la légèreté en fusionnant champ d'adresse et champ d'URL en un champ unique aligné avec les onglets. Après un long cycle de développement et de tests public, Internet Explorer 9 est disponible en version finale.
L'interface d'IE 9 rappelle celle de Google Chrome : plus de menus, de barres d'outils, de champs ici ou là. Toute l'interface est regroupée sur une ligne, des boutons de navigation au champ unifié (la One Box) en passant par les onglets et trois petits boutons de réglage. Microsoft invite à oublier le navigateur pour laisser un maximum de place aux sites, véritables applications. On peut ainsi « épingler » les sites dans la barre des tâches : leur icône apparaît comme s'ils étaient une application. Si on survole cette icône et que le site a prévu cette fonction, un petit menu apparaît avec des fonctions supplémentaires : il permet par exemple de passer d'une vue de Twitter à une autre. La One Box permet d'entrer une URL ou de lancer une recherche. Elle est intelligente : si l'on tape « Météo Paris », elle affiche la météo parisienne plutôt que de lancer une recherche.
Bref, Microsoft s'est enfin décidé à offrir un navigateur moderne, allant même jusqu'à ironiser sur la lente agonie d'Internet Explorer 6. Apple, de son côté, laisse vieillir Safari avec son cycle annuel de mise à jour et son interface n'ayant pas évolué depuis des années. Avec un moteur HTML revu, un moteur JavaScript amélioré et le support de l'accélération matérielle, IE 9 supporte l'essentiel des fonctions de la plateforme HTML5 (nouvelles balises, Canvas, CSS3, media queries, WOFF, SVG…). IE 9 ne fait pas un score parfait au test Acid (95/100), mais bat les dernières versions de Firefox, Chrome et Safari au test SunSpider, ce qui se sent sur sa réactivité générale, très appréciable.
L'interface d'IE 9 rappelle celle de Google Chrome : plus de menus, de barres d'outils, de champs ici ou là. Toute l'interface est regroupée sur une ligne, des boutons de navigation au champ unifié (la One Box) en passant par les onglets et trois petits boutons de réglage. Microsoft invite à oublier le navigateur pour laisser un maximum de place aux sites, véritables applications. On peut ainsi « épingler » les sites dans la barre des tâches : leur icône apparaît comme s'ils étaient une application. Si on survole cette icône et que le site a prévu cette fonction, un petit menu apparaît avec des fonctions supplémentaires : il permet par exemple de passer d'une vue de Twitter à une autre. La One Box permet d'entrer une URL ou de lancer une recherche. Elle est intelligente : si l'on tape « Météo Paris », elle affiche la météo parisienne plutôt que de lancer une recherche.
Bref, Microsoft s'est enfin décidé à offrir un navigateur moderne, allant même jusqu'à ironiser sur la lente agonie d'Internet Explorer 6. Apple, de son côté, laisse vieillir Safari avec son cycle annuel de mise à jour et son interface n'ayant pas évolué depuis des années. Avec un moteur HTML revu, un moteur JavaScript amélioré et le support de l'accélération matérielle, IE 9 supporte l'essentiel des fonctions de la plateforme HTML5 (nouvelles balises, Canvas, CSS3, media queries, WOFF, SVG…). IE 9 ne fait pas un score parfait au test Acid (95/100), mais bat les dernières versions de Firefox, Chrome et Safari au test SunSpider, ce qui se sent sur sa réactivité générale, très appréciable.