Mark Dean est un ingénieur vétéran d'IBM, qui participa au développement du PC/AT, du bus ISA, du PS/2 70 et 80, et de la carte graphique couleur du premier PC, fabriqué par IBM en réponse à l'Apple II en 1981.
Celui-ci, aujourd'hui directeur technique d'IBM pour la région Moyen Orient et Afrique, publie sur son blog une oraison funèbre pour la machine qu'il contribua à mettre au point : « C'est surprenant pour moi de penser que le 12 août marquera le 30è anniversaire de l'IBM Personal Computer. Je suis fier d'avoir compté parmi les dizaines d'ingénieurs IBM qui ont conçu la première machine, et d'avoir eu la chance de mener la conception des PC ultérieurs à travers les années 80. »
Mais l'heure est semble-t-il venue de dire adieu à sa créature : « J'ai personnellement tourné la page du PC… mon ordinateur principal est aujourd'hui une tablette. […] Lorsque je contribuais à la conception du PC, je ne pensais pas que je vivrais assez longtemps pour assister à son déclin. Mais, même si les PC continueront d'être des appareils très utilisés, ils ne sont plus à la pointe de l'informatique. Ils vont s'éteindre de la même manière que les lampes à vide, la machine à écrire, les disques vinyle, les tubes cathodiques et les ampoules à incandescence. »
Mark Dean va même jusqu'à voir dans la vente de la division PC d'IBM à Lenovo en 2005 comme un signe avant-coureur de cette tendance : « Bien que de nombreuses personnes dans l'industrie technologique ont mis en doute la décision d'IBM de sortir de ce marché à l'époque, il est maintenant clair que notre société était à l'avant-garde de l'ère post-pc. »
On peut voir là un petit révisionnisme historique bon teint, et une manière de tirer une gloire qui appartient à d'autres de manière quelque peu opportuniste : IBM avait également fabriqué des "tablet PC" qui n'ont pas connu le succès pour autant, et ne s'est retirée du marché, la queue basse, que parce que la guerre des prix l'a poussée vers la sortie. Lou Gerstner, lui-même affirmait dès 1999 que le PC était mort, alors qu'il était PDG en fonction d'IBM. Mark Dean a d'autant plus de latitudes de déclarer le déclin du PC que sa société s'est entièrement dégagée du marché.
Pour le vétéran, l'avenir ne se résume pas aux appareils tactiles : « l'innovation prospère au mieux non pas sur les appareils mais dans les espaces sociaux entre eux, là où les gens et les idées se rencontrent et interagissent. C'est là que l'informatique peut avoir l'impact le plus puissant sur l'économie, la société, et la vie des gens. »
Précisément, Mark Dean souligne qu'IBM a beaucoup investi ces dernières années dans ces domaines, achetant quelques 127 sociétés pour un montant total de 33 milliards de dollars depuis 2001.
Celui-ci, aujourd'hui directeur technique d'IBM pour la région Moyen Orient et Afrique, publie sur son blog une oraison funèbre pour la machine qu'il contribua à mettre au point : « C'est surprenant pour moi de penser que le 12 août marquera le 30è anniversaire de l'IBM Personal Computer. Je suis fier d'avoir compté parmi les dizaines d'ingénieurs IBM qui ont conçu la première machine, et d'avoir eu la chance de mener la conception des PC ultérieurs à travers les années 80. »
Mais l'heure est semble-t-il venue de dire adieu à sa créature : « J'ai personnellement tourné la page du PC… mon ordinateur principal est aujourd'hui une tablette. […] Lorsque je contribuais à la conception du PC, je ne pensais pas que je vivrais assez longtemps pour assister à son déclin. Mais, même si les PC continueront d'être des appareils très utilisés, ils ne sont plus à la pointe de l'informatique. Ils vont s'éteindre de la même manière que les lampes à vide, la machine à écrire, les disques vinyle, les tubes cathodiques et les ampoules à incandescence. »
Mark Dean va même jusqu'à voir dans la vente de la division PC d'IBM à Lenovo en 2005 comme un signe avant-coureur de cette tendance : « Bien que de nombreuses personnes dans l'industrie technologique ont mis en doute la décision d'IBM de sortir de ce marché à l'époque, il est maintenant clair que notre société était à l'avant-garde de l'ère post-pc. »
On peut voir là un petit révisionnisme historique bon teint, et une manière de tirer une gloire qui appartient à d'autres de manière quelque peu opportuniste : IBM avait également fabriqué des "tablet PC" qui n'ont pas connu le succès pour autant, et ne s'est retirée du marché, la queue basse, que parce que la guerre des prix l'a poussée vers la sortie. Lou Gerstner, lui-même affirmait dès 1999 que le PC était mort, alors qu'il était PDG en fonction d'IBM. Mark Dean a d'autant plus de latitudes de déclarer le déclin du PC que sa société s'est entièrement dégagée du marché.
Pour le vétéran, l'avenir ne se résume pas aux appareils tactiles : « l'innovation prospère au mieux non pas sur les appareils mais dans les espaces sociaux entre eux, là où les gens et les idées se rencontrent et interagissent. C'est là que l'informatique peut avoir l'impact le plus puissant sur l'économie, la société, et la vie des gens. »
Précisément, Mark Dean souligne qu'IBM a beaucoup investi ces dernières années dans ces domaines, achetant quelques 127 sociétés pour un montant total de 33 milliards de dollars depuis 2001.