La décision d'abandonner Google Reader serait, entre autres choses, liée avec la nécessité de mieux encadrer les questions de données personnelles associées à ce service. Un contact d'AllThingsD a expliqué que Google veillait désormais à ce que chaque équipe dispose du personnel qualifié pour gérer ces questions (spécialistes, avocats, etc).
Reader, au moment où Google a décidé d'annoncer son arrêt, n'avait même pas un responsable ni d'ingénieurs dédiés à plein temps à sa supervision. Et Google ne souhaiterait pas assumer les coûts nécessaires la constitution d'une véritable équipe. Quant à rendre le service open source, sa trop grande dépendance et intégration avec l'infrastructure de Google rendrait les choses compliquées.
Il n'est pas expliqué clairement en quoi Reader pourrait se trouver au centre d'éventuels problèmes. Mais dès lors qu'il y a collecte de données personnelles en vue de les monétiser, les risques existent. Google a déjà été condamné à deux reprises. D'abord à 7 millions de dollars en mars dernier dans le cadre de la récupération de données via les véhicules utilisés pour Street View. Il a été révélé par la suite qu'un ingénieur avait sciemment conçu la partie logicielle capable de collecter ces infos via les bornes Wi-Fi détectées, et que son code avait été validé sans avoir reçu toute l'attention nécessaire des avocats de Google.
L'année dernière il y a eu l'amende de 22,5 millions de dollars liée à un contournement des réglages de Safari pour déposer des cookies (lire Safari : Google et la FTC autour d'un accord à 22,5 millions de dollars). Des sommes dérisoires pour le moteur de recherche, mais ces décisions de justice sont assorties d'obligations et cela se traduit aussi par une mauvaise publicité pour le groupe.
Google n'a pas donné de chiffre sur le nombre d'utilisateurs de Reader. Le patron de Flipboard [gratuit] dont le logiciel est compatible avec le service, a déclaré à AllThingsD qu'il comptait à lui seul 2 millions d'utilisateurs. Nick Baum, ancien chef produit de Reader entre 2006 et 2007, estime toutefois qu'un produit grand public chez Google qui ne rapporte pas d'argent n'a pas d'avenir, à moins de pouvoir tabler sur au moins 100 millions d'utilisateurs ».
Par ailleurs, en marge de ce nettoyage de services, Google a également supprimé la fonction de blocage de sites qui permettait à l'utilisateur de désigner des noms de domaines ou adresses de pages qu'il ne souhaitait pas voir apparaître dans ses résultats de recherche (via GoS). Pour continuer à le faire il faudra utiliser une extension pour Chrome : Personal Blocklist.
Sur le même sujet :
- RSS : l’après-Google Reader s’organise
- Google Street View : 7 millions de dollars pour solder une poursuite [MAJ : confirmé]
Reader, au moment où Google a décidé d'annoncer son arrêt, n'avait même pas un responsable ni d'ingénieurs dédiés à plein temps à sa supervision. Et Google ne souhaiterait pas assumer les coûts nécessaires la constitution d'une véritable équipe. Quant à rendre le service open source, sa trop grande dépendance et intégration avec l'infrastructure de Google rendrait les choses compliquées.
Il n'est pas expliqué clairement en quoi Reader pourrait se trouver au centre d'éventuels problèmes. Mais dès lors qu'il y a collecte de données personnelles en vue de les monétiser, les risques existent. Google a déjà été condamné à deux reprises. D'abord à 7 millions de dollars en mars dernier dans le cadre de la récupération de données via les véhicules utilisés pour Street View. Il a été révélé par la suite qu'un ingénieur avait sciemment conçu la partie logicielle capable de collecter ces infos via les bornes Wi-Fi détectées, et que son code avait été validé sans avoir reçu toute l'attention nécessaire des avocats de Google.
L'année dernière il y a eu l'amende de 22,5 millions de dollars liée à un contournement des réglages de Safari pour déposer des cookies (lire Safari : Google et la FTC autour d'un accord à 22,5 millions de dollars). Des sommes dérisoires pour le moteur de recherche, mais ces décisions de justice sont assorties d'obligations et cela se traduit aussi par une mauvaise publicité pour le groupe.
Google n'a pas donné de chiffre sur le nombre d'utilisateurs de Reader. Le patron de Flipboard [gratuit] dont le logiciel est compatible avec le service, a déclaré à AllThingsD qu'il comptait à lui seul 2 millions d'utilisateurs. Nick Baum, ancien chef produit de Reader entre 2006 et 2007, estime toutefois qu'un produit grand public chez Google qui ne rapporte pas d'argent n'a pas d'avenir, à moins de pouvoir tabler sur au moins 100 millions d'utilisateurs ».
Par ailleurs, en marge de ce nettoyage de services, Google a également supprimé la fonction de blocage de sites qui permettait à l'utilisateur de désigner des noms de domaines ou adresses de pages qu'il ne souhaitait pas voir apparaître dans ses résultats de recherche (via GoS). Pour continuer à le faire il faudra utiliser une extension pour Chrome : Personal Blocklist.
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