L’administration Obama a une dent contre Apple. Elle s’est engagée aux côtés du FBI dans le déverrouillage de l’iPhone du tueur de San Bernardino — il est difficile d’imaginer le contraire, mais on pensait que sur d’autres points plus généraux concernant la sécurité informatique, la Maison Blanche soit au diapason du constructeur de Cupertino. Visiblement, il n’en est rien.
Barack Obama a ainsi récemment annoncé qu’il voulait renforcer la sécurité en ligne des Américains, « avec une couche supplémentaire de sécurité, comme une empreinte digitale ou un code envoyé sur le téléphone ». Et avec quels partenaires le président américain veut-il travailler pour parvenir à renforcer la sécurité de ses concitoyens ? Google, Facebook, Microsoft et Visa. Pas d’Apple dans ce tableau de chasse, malgré Touch ID et plus globalement, les efforts du créateur de l’iPhone en matière de protection des données.
« Comme nous l’avons vu ces dernières années, et même ces derniers jours, les cyber menaces sont un danger pas uniquement pour la sécurité nationale, mais également pour la sécurité financière et la vie privée de millions d’Américains », a expliqué Barack Obama. Le président n’a pas précisé de quelle manière les entreprises partenaires allaient aider son administration à renforcer la sûreté des internautes américains. Mais l’absence de mention d’Apple n’est sans doute pas innocente au vu de la tension entre les services de sécurité fédéraux et le constructeur.