On ne peut pas dire que l’année a commencé de manière optimale pour l’action Apple. La première cotation de 2019 s’était achevée par un avertissement sur résultat, une première depuis plus de seize ans.
La sanction ne s’est pas fait attendre. Le lendemain, Apple abandonnait quasiment 10 % et signait l’une des plus fortes baisses de sa longue histoire. Mais cette baisse ouvrait également une opportunité d’achat à bon compte, surtout que l’action avait perdu auparavant beaucoup de terrain par rapport à ses plus hauts historiques observés à l’automne…
En effet, en l’espace de quelques mois, elle a perdu plus d’un tiers de sa valeur. Elle valait à son plus bas 142 $ alors qu’elle s’échangeait plus de 230 $. Hier en séance, elle a retrouvé pendant quelques heures les 157 $, soit son niveau du 2 janvier.
Si l’action Apple a repris un peu de couleur, il faudra qu’elle continue son ascension pour récupérer sa place de plus grande capitalisation boursière. La capitalisation boursière d’Apple est de 741,7 milliards de dollars. Apple est distancée dans l’ordre par Amazon (829,39 milliards), Microsoft (826,94 milliards) et Alphabet (766,84 milliards).
Différents éléments pourraient influencer le cours de l’action dans les semaines qui viennent. Si la Chine et les États-Unis parvenaient à trouver une sortie de crise au conflit commercial qui les oppose depuis de nombreux mois, cela pourrait avoir un impact positif sur Apple. La publication des résultats trimestriels du Californien à la fin du mois pourrait également donner le ton pour les mois à venir, tout comme les rumeurs sur les différents services en cours de gestation, qui pourraient apporter à Cupertino de nouveaux revenus récurrents. Mais à court terme, ce sont les indications sur les ventes d’iPhone qui devraient avant tout influencer le cours. Les indices laissant entendre que la gamme actuelle accuse le coup, sont toujours plus nombreux (lire : Quand l’iPhone boit la tasse, les fournisseurs se noient).