Au tour du navigateur Brave de gagner un assistant carburant à l'IA. Baptisé Leo, le chatbot va pouvoir effectuer différentes actions comme synthétiser des pages web, les traduire ou résumer des vidéos. Si ce n'est pas très original, les développeurs de Brave affirment que chaque requête passe par un serveur anonyme comme proxy, ce qui fait qu'il est impossible de relier une question à une adresse IP particulière. Ils ajoutent que les réponses ne sont pas enregistrées sur un serveur ou utilisées pour former des modèles.
L'assistant de Brave se base sur le Llama 2 de Meta ainsi que sur Claude d'Anthropic. Si les utilisateurs standards devront se contenter d'un modèle basique, ceux mettant la main à la poche pour un abonnement payant à 15 $ par mois pourront accéder à des moteurs bien plus puissants (Llama 2 70B et Claude Instant). D'autres modèles pourront être ajoutés par la suite. L'assistant se basant sur des IA génératives, Brave rappelle cependant que sa fonction peut potentiellement donner des réponses incorrectes.
La nouveauté est en cours de déploiement et sera accessible en cliquant sur une nouvelle icône dans la barre latérale (que vous pouvez activer dans les paramètres, rubrique « Apparence »). On pourra également l'invoquer en tapant une question dans la barre d'adresse avant d'appuyer sur un petit logo en forme d'astérisque. Elle arrivera sur les déclinaisons mobiles « dans les prochains mois ».
Nombreux sont les navigateurs qui expérimentent avec l'IA ces derniers temps. Microsoft a été dans les premiers à en ajouter dans Edge avec son nouveau Bing, avant d'être suivi par d'autres grands noms comme Opera. Récemment, Arc a gagné quelques fonctions d'IA plutôt malignes, pouvant par exemple renommer des fichiers téléchargés ou réduire le nom de certains onglets.