Dans nos articles sur la virtualisation de Windows 11 ARM sur les machines Apple Silicon, un problème a été nettement mis en avant : les performances de l'émulation x86 sont faibles, ce qui rend l'utilisation des applications x86 sous Windows un peu compliquée. En effet, alors que la perte liée à Rosetta 2 est modérée, celle de l'émulateur de Microsoft est élevée. Pour se donner une idée, Rosetta 2 sous macOS permet d'obtenir 80 % des performances du CPU, quand la version de Microsoft n'offre que 45 % des résultats du natif sur un Mac M1.
Le problème de la virtualisation sous macOS
Au premier abord, une solution peut sembler évidente : et si Apple portait Rosetta 2 sous Windows ? Ce n'est pas un raisonnement idiot, dans le sens où cette solution existe sous GNU/Linux. Depuis le lancement de macOS Ventura, le framework Virtualization — un ensemble d'API destiné à la virtualisation — prend en charge macOS et les distributions GNU/Linux. Et dans ce cas de figure, une application Rosetta 2 pour GNU/Linux gère la conversion des logiciels x86-64 vers le code ARM.
Cette solution a l'avantage d'offrir de bonnes performances, mais se limite donc à macOS et aux distributions GNU/Linux. Une des raisons de ces performances vient d'un point …