Intel a lancé en grande pompe la douzième génération de processeurs « Core ». Après vous avoir présenté les nouvelles puces Alder Lake, et les avancées d’Intel en matière de performances, nous allons nous intéresser à la mémoire et aux graphismes. Des points qui peuvent sembler accessoires, mais qui montrent que les choix d’Apple et d’Intel ont chacun leurs propres mérites.
La gestion de la mémoire
Avec sa douzième génération de processeurs Core, Intel amène une nouveauté importante, la prise en charge de la mémoire DDR5, qui double plus ou moins les débits. Plutôt moins dans un premier temps : alors que la DDR4 fonctionne à 3 200 MHz avec les processeurs Core, la DDR5 n’atteint officiellement « que » 4 800 MHz, un gain de 50 %. La DDR4-3200 offre donc une bande passante maximale d’environ 50 Go/s, quand la DDR5-4800 dépasse la barre des 75 Go/s.
En face, la puce M1 de 2020 s’approche déjà des 70 Go/s, le M1 Pro dépasse 200 Go/s, et le M1 Max double encore la donne (lire : Test des MacBook Pro 2021 : des Mac Pro portables). Pourquoi cette différence ? Parce qu’Apple utilise de la mémoire LPDDR, une mémoire basse consommation bien adaptée aux appareils mobiles. Elle atteint des fréquences plus élevées que la DDR classique, mais possède …