NVIDIA a annoncé la fusion de sa division « chipset » avec celle de sa division « SoC » (system-on-a-chip, système sur puce), signant ainsi la fin de ses activités dans le domaine des chipsets.
Les 650 ingénieurs de la division chipset de NVIDIA travaillaient notamment sur les chipsets nForce, mais aussi les puces 9400M, que l'on connaît bien sur Mac, puisqu'elles servent à la fois de chipset et de composant graphique intégré dans la plupart de nos machines.
Si NVIDIA arrête cette activité, c'est parce que les fabricants de processeurs lui barrent la route : Intel n'a pas donné de licence à NVIDIA pour fabriquer des chipsets pour ses processeurs Core i3/i5/i7, et AMD pousse ses propres chipsets AM3. NVIDIA va donc redéployer ses efforts sur les systèmes SoC, qui cumulent processeur, mémoire et autres, et qui sont notamment utilisés dans les produits mobiles, grâce à une architecture ARM très adaptée.
NVIDIA développe ainsi la plateforme Tegra, que l'on retrouve dans quelques tablettes qui se veulent concurrentes de l'iPad, iPad équipée d'une puce A4 qui est elle aussi un système SoC, embarquant processeur et composant graphique. Un domaine de l'ultra-mobile dans lequel Intel n'a encore que peu de place, l'architecture x86 étant encore mal optimisée pour ces applications requérant une consommation la plus réduite possible pour une puissance la plus grande possible.
Côté Mac, on le sait, la prochaine vague de modèles qui devrait être équipée des nouveaux processeurs Intel devra abandonner la 9400M, comme c'est déjà le cas pour les iMac Core i5 et Core i7, qui utilisent un chipset Intel, probablement le P55 Express.
Cela ne veut pas dire que NVIDIA ne trouvera pas sa place dans les machines Apple : avec Optimus, sa technologie qui permet de passer à la volée du composant graphique intégré (peut-être le GMA HD d'Intel) à un composant graphique dédié plus puissant, NVIDIA a toujours une carte (graphique) à jouer dans les MacBook Pro.
Sur le même sujet :
- Nvidia suspend ses développements de chipsets
- La puce graphique des Core i3 et i5 pas si mauvaise que cela
- Optimus dans les MacBook Pro ? Ca se confirme
Les 650 ingénieurs de la division chipset de NVIDIA travaillaient notamment sur les chipsets nForce, mais aussi les puces 9400M, que l'on connaît bien sur Mac, puisqu'elles servent à la fois de chipset et de composant graphique intégré dans la plupart de nos machines.
Si NVIDIA arrête cette activité, c'est parce que les fabricants de processeurs lui barrent la route : Intel n'a pas donné de licence à NVIDIA pour fabriquer des chipsets pour ses processeurs Core i3/i5/i7, et AMD pousse ses propres chipsets AM3. NVIDIA va donc redéployer ses efforts sur les systèmes SoC, qui cumulent processeur, mémoire et autres, et qui sont notamment utilisés dans les produits mobiles, grâce à une architecture ARM très adaptée.
NVIDIA développe ainsi la plateforme Tegra, que l'on retrouve dans quelques tablettes qui se veulent concurrentes de l'iPad, iPad équipée d'une puce A4 qui est elle aussi un système SoC, embarquant processeur et composant graphique. Un domaine de l'ultra-mobile dans lequel Intel n'a encore que peu de place, l'architecture x86 étant encore mal optimisée pour ces applications requérant une consommation la plus réduite possible pour une puissance la plus grande possible.
Côté Mac, on le sait, la prochaine vague de modèles qui devrait être équipée des nouveaux processeurs Intel devra abandonner la 9400M, comme c'est déjà le cas pour les iMac Core i5 et Core i7, qui utilisent un chipset Intel, probablement le P55 Express.
Cela ne veut pas dire que NVIDIA ne trouvera pas sa place dans les machines Apple : avec Optimus, sa technologie qui permet de passer à la volée du composant graphique intégré (peut-être le GMA HD d'Intel) à un composant graphique dédié plus puissant, NVIDIA a toujours une carte (graphique) à jouer dans les MacBook Pro.
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