« Globalement, le segment des Ultrabooks se développe beaucoup plus lentement que prévu par Intel et nous avons déjà adapté notre stratégie à ce sujet pour le dernier trimestre. » Oliver Ahrens, président de la zone EMEA d'Acer, qui avait accueilli froidement l'arrivée de Microsoft sur le marché des tablettes, n'est pas optimiste sur les ventes d'Ultrabook.
« Comme vous l'imaginez, nous ne pouvons pas booster [nos ventes] de 30 % rapidement, nous nous attendons à ce que d'ici la fin de l'année les Ultrabooks représentent 10 % du marché, peut-être un peu plus », explique le dirigeant. Dans un premier temps, le constructeur s'attendait à ce que les ultraportables prennent 25 à 35 % du marché.
Le problème viendrait du prix, il faut compter entre 900 et 1 100 € pour une machine de ce type. Olivier Ahrens met aussi en cause l'écran 13,3" qui « n'a jamais été populaire en Europe comme en Asie ».
Intel fait pourtant des pieds et des mains pour imposer les Ultrabooks. La firme de Santa Clara a investi dans des usines produisant des écrans tactiles et a mis au point un châssis en plastique censé être aussi solide que ceux en aluminium, et surtout moins cher. Conscient du problème tarifaire, Intel avait annoncé que des Ultrabooks seraient disponibles à partir de 700 $ d'ici la rentrée scolaire.
Malgré tous ces faits et gestes, et l'arrivée cruciale de Windows 8 à l'automne, Acer, le deuxième fabricant de PC en Europe, ne semble donc pas rassuré sur les chances des Ultrabooks.
« Comme vous l'imaginez, nous ne pouvons pas booster [nos ventes] de 30 % rapidement, nous nous attendons à ce que d'ici la fin de l'année les Ultrabooks représentent 10 % du marché, peut-être un peu plus », explique le dirigeant. Dans un premier temps, le constructeur s'attendait à ce que les ultraportables prennent 25 à 35 % du marché.
Acer Aspire S3, un Ultrabook vendu à prix coûtant
Le problème viendrait du prix, il faut compter entre 900 et 1 100 € pour une machine de ce type. Olivier Ahrens met aussi en cause l'écran 13,3" qui « n'a jamais été populaire en Europe comme en Asie ».
Intel fait pourtant des pieds et des mains pour imposer les Ultrabooks. La firme de Santa Clara a investi dans des usines produisant des écrans tactiles et a mis au point un châssis en plastique censé être aussi solide que ceux en aluminium, et surtout moins cher. Conscient du problème tarifaire, Intel avait annoncé que des Ultrabooks seraient disponibles à partir de 700 $ d'ici la rentrée scolaire.
Malgré tous ces faits et gestes, et l'arrivée cruciale de Windows 8 à l'automne, Acer, le deuxième fabricant de PC en Europe, ne semble donc pas rassuré sur les chances des Ultrabooks.