Quelques jours après la ministre de la Culture Aurélie Filipetti, le ministre du Budget Jérôme Cahuzac est à son tour intervenu sur RTL au sujet de l'extension de la redevance audiovisuelle aux écrans d'ordinateurs. Il y a néanmoins opposé une fin de non-recevoir : la contribution à l'audiovisuel public ne touchera pas les ordinateurs, du moins pas en 2013.
« Chaque ministre, dans le domaine qui est le sien, a le droit d'avoir des idées et des suggestions » a expliqué Jérôme Cahuzac pour ne pas donner l'impression de recadrer Aurélie Filipetti : « mais cette suggestion n'est pas reprise par le gouvernement. » Le tollé qu'avaient provoqué les déclarations de la ministre de la Culture samedi dernier avait entraîné un premier déminage lundi, les services du ministère indiquant qu'il ne s'agissait « que d'une piste de réflexion parmi d'autres. » Le ministre de l'Économie Pierre Moscovici ne ferme néanmoins pas tout à fait la porte à cette possibilité, mais qu'il fallait laisser « les arbitrages budgétaires se dérouler » en vue « des discussions du projet de loi de finances pour 2013. »
Bref, le spectre de la redevance étendue aux ordinateurs pourrait revenir dans le débat parlementaire, mais cette hypothèse n'est pas soutenue par le gouvernement. Reste que si la Cour de justice de l'Union européenne devait invalider la taxe sur les opérateurs qui finance la suppression de la publicité en soirée sur France Télévision, il faudrait trouver environ 250 millions d'euros par an. Seul 1,5 % des Français ne possédant pas de poste de télévision, l'élargissement de l'assiette de la redevance aux seuls ordinateurs ne suffira pas — mais elle n'est pas qu'une simple variable d'ajustement.
« Chaque ministre, dans le domaine qui est le sien, a le droit d'avoir des idées et des suggestions » a expliqué Jérôme Cahuzac pour ne pas donner l'impression de recadrer Aurélie Filipetti : « mais cette suggestion n'est pas reprise par le gouvernement. » Le tollé qu'avaient provoqué les déclarations de la ministre de la Culture samedi dernier avait entraîné un premier déminage lundi, les services du ministère indiquant qu'il ne s'agissait « que d'une piste de réflexion parmi d'autres. » Le ministre de l'Économie Pierre Moscovici ne ferme néanmoins pas tout à fait la porte à cette possibilité, mais qu'il fallait laisser « les arbitrages budgétaires se dérouler » en vue « des discussions du projet de loi de finances pour 2013. »
Bref, le spectre de la redevance étendue aux ordinateurs pourrait revenir dans le débat parlementaire, mais cette hypothèse n'est pas soutenue par le gouvernement. Reste que si la Cour de justice de l'Union européenne devait invalider la taxe sur les opérateurs qui finance la suppression de la publicité en soirée sur France Télévision, il faudrait trouver environ 250 millions d'euros par an. Seul 1,5 % des Français ne possédant pas de poste de télévision, l'élargissement de l'assiette de la redevance aux seuls ordinateurs ne suffira pas — mais elle n'est pas qu'une simple variable d'ajustement.