Si l'internet haut débit était une discipline olympique, la France repartirait avec le bonnet d'âne au niveau européen du moins. Dans son dernier rapport portant sur le quatrième trimestre 2011, Akamai analyse les débits constatés un peu partout dans le monde. Personne ne sera surpris d'apprendre que la Corée du Sud est en pointe dans ce domaine avec des débits moyens constatés de l'ordre de 17,5 Mbps.
Une chose est certaine, ce n'est pas en France qu'on fera des excès de vitesse. La France se situe au 45e rang mondial avec un débit moyen de 3,7 Mbps. La France se fait distancer par tous les grands pays européens : Espagne (3,8 Mbps), Italie (3,9 Mbps), Royaume-Uni (4,9 Mbps), Allemagne (5 Mbps)…
Sans surprise, ce sont les petits pays (en superficie) qui font la course en tête : les Pays-Bas avec un débit moyen de 8,2 Mbps, suivi par la Suisse (7,3 Mbps) et l'Irlande (6,8 Mbps). À noter que dans ces pays, on constate une progression des débits à deux chiffres alors qu'en France, elle n'est que de 5,1 %. Akamai souligne qu'il n'y a que trois pays en Europe qui enregistrent une hausse des débits inférieurs à 10 %. Et des trois pays en question (France, Danemark et Suède), c'est la France qui affiche la plus faible progression et le débit moyen le moins élevé.
En retournant les chiffres dans tous les sens, difficile d'être optimiste. Ainsi, selon Akamai, seulement 13 % des connexions en France disposent d'un débit supérieur à 5 Mbps. Loin derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni (30 %) et à des années-lumière de la Belgique, de la Suisse ou des Pays-Bas où plus de 50 % des connexions sont au-dessus de ce seuil.
Si la France a été un moment donné en pointe (en Europe du moins) en matière de haut débit, elle paie incontestablement un certain immobilisme. La fibre optique se déploie à une vitesse d'escargot. Les solutions intermédiaires, qui pourraient donner un coup de fouet aux débits, comme le VDSL2 tardent à être déployés. Actuellement en test (lire : Le VDSL2 en test chez Orange d'ici septembre), cette technologie pourrait commercialement voir le jour en début d'année prochaine.
Et si le redressement productif passait par un redressement des débits ? C'est en tout cas semble-t-il une priorité de Fleur Pellerin, ministre de l'Économie numérique, qui promet une nouvelle feuille de route relative à l'internet très haut débit pour la rentrée. Au-delà des promesses, il faudra rapidement des actes.
[MàJ] Akamai vient de nous envoyer les chiffres pour le premier trimestre 2012. À certains égards, la situation est en progrès. En terme de débit moyen, la France gagne 15 places par rapport à l'étude précédente et classe désormais trentième avec un débit de 4,9 Mbps. Si au quatrième trimestre, la France affichait la croissance la plus faible en matière de débit, cette fois, elle enregistre avec 20 % la plus forte croissance.
Mais la situation est très loin d'être idyllique. Le débit maximum moyen constaté en France est de 19,1 Mbps. Dans les pays européens listés, seuls trois pays sont en dessous de la barre des 20 Mbps. On est à des années-lumière de la Roumanie qui réalise un score deux fois plus élevé.
Autre point noir : la part des connexions supérieure à 10 Mbps. En France, ce chiffre n'est que de 4,5 %, contre 8,3 % en Allemagne. À titre de comparaison, en Hollande, près d'une connexion sur quatre affiche un débit supérieur à 10 Mbps.
Une chose est certaine, ce n'est pas en France qu'on fera des excès de vitesse. La France se situe au 45e rang mondial avec un débit moyen de 3,7 Mbps. La France se fait distancer par tous les grands pays européens : Espagne (3,8 Mbps), Italie (3,9 Mbps), Royaume-Uni (4,9 Mbps), Allemagne (5 Mbps)…
Sans surprise, ce sont les petits pays (en superficie) qui font la course en tête : les Pays-Bas avec un débit moyen de 8,2 Mbps, suivi par la Suisse (7,3 Mbps) et l'Irlande (6,8 Mbps). À noter que dans ces pays, on constate une progression des débits à deux chiffres alors qu'en France, elle n'est que de 5,1 %. Akamai souligne qu'il n'y a que trois pays en Europe qui enregistrent une hausse des débits inférieurs à 10 %. Et des trois pays en question (France, Danemark et Suède), c'est la France qui affiche la plus faible progression et le débit moyen le moins élevé.
En retournant les chiffres dans tous les sens, difficile d'être optimiste. Ainsi, selon Akamai, seulement 13 % des connexions en France disposent d'un débit supérieur à 5 Mbps. Loin derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni (30 %) et à des années-lumière de la Belgique, de la Suisse ou des Pays-Bas où plus de 50 % des connexions sont au-dessus de ce seuil.
Si la France a été un moment donné en pointe (en Europe du moins) en matière de haut débit, elle paie incontestablement un certain immobilisme. La fibre optique se déploie à une vitesse d'escargot. Les solutions intermédiaires, qui pourraient donner un coup de fouet aux débits, comme le VDSL2 tardent à être déployés. Actuellement en test (lire : Le VDSL2 en test chez Orange d'ici septembre), cette technologie pourrait commercialement voir le jour en début d'année prochaine.
Et si le redressement productif passait par un redressement des débits ? C'est en tout cas semble-t-il une priorité de Fleur Pellerin, ministre de l'Économie numérique, qui promet une nouvelle feuille de route relative à l'internet très haut débit pour la rentrée. Au-delà des promesses, il faudra rapidement des actes.
[MàJ] Akamai vient de nous envoyer les chiffres pour le premier trimestre 2012. À certains égards, la situation est en progrès. En terme de débit moyen, la France gagne 15 places par rapport à l'étude précédente et classe désormais trentième avec un débit de 4,9 Mbps. Si au quatrième trimestre, la France affichait la croissance la plus faible en matière de débit, cette fois, elle enregistre avec 20 % la plus forte croissance.
Mais la situation est très loin d'être idyllique. Le débit maximum moyen constaté en France est de 19,1 Mbps. Dans les pays européens listés, seuls trois pays sont en dessous de la barre des 20 Mbps. On est à des années-lumière de la Roumanie qui réalise un score deux fois plus élevé.
Autre point noir : la part des connexions supérieure à 10 Mbps. En France, ce chiffre n'est que de 4,5 %, contre 8,3 % en Allemagne. À titre de comparaison, en Hollande, près d'une connexion sur quatre affiche un débit supérieur à 10 Mbps.