Tony Fadell était l'une des têtes d'affiche de l'événement LeWeb qui se tient actuellement à Paris. Lors de cette conférence, il était accompagné de Xavier Niel, qu'il connaît particulièrement bien et qui a joué le rôle de l'interviewer.
Parmi les points abordés lors de cette conférence, il a bien entendu été question d'Apple. Cette fois, celui que l'on présente comme "le père de l'iPod" n'a pas réglé ses comptes avec Scott Forstall, mais a évoqué l'esprit start-up d’Apple si cher à Steve Jobs.
Qu'est-ce que l'esprit start-up d'Apple ? Tony Fadell a comparé son expérience à Apple avec celle qu'il a eue à Philips quelques années plus tôt où quelques ingénieurs et lui avaient pour mission de concevoir les premiers appareils fonctionnant sous Windows CE.
Pour développer de nouveaux produits, Philips avait justement tenté d'insuffler un esprit start-up : elle avait installé dans le confort une petite équipe quelque part en Californie. Fadell se rendait régulièrement à Eindhoven pour montrer les avancées des différents projets.
C'est là où les soucis commençaient. Lorsque les responsables d'Eindhoven trouvaient quelque chose à redire, au lieu de les laisser revoir leur copie, ils leur envoyaient une équipe pour les aider à bien faire les choses. Ce qui aurait pu être réglé assez rapidement par des personnes qui connaissaient leur projet sur le bout des doigts devenait tout de suite plus compliqué. Selon Fadell, cela créait des interactions inutiles. Fadell raconte qu'il craignait avoir le même genre de difficultés lorsqu'il a rejoint Apple.
Le second point qui n'allait pas chez Philips, c'est le fait que sur dix produits qui avaient été développés et qui étaient susceptibles d'être commercialisés, un seul finissait réellement en magasin. Comment une équipe qui avait travaillé dur pendant des mois pour concevoir un produit pouvait accepter cela ? Avec ce genre de démarche, les équipes ne pouvaient être que découragées et démobilisées.
Chez Apple, c'est tout le contraire : 99 % des choses qui sont commencées voient le jour. Pourquoi ? Parce que, contrairement à Philips, Apple considère que les ressources sont extrêmement limitées et qu'elles doivent être investies à bon escient. Chaque personne dans une équipe se doit véritablement d'apporter une valeur ajoutée.
Outre son expérience chez Apple, il a beaucoup été question du Nest, ce thermostat intelligent qui a la particularité d'être aussi simple à l'emploi qu'un iPod.
Disponible à la vente uniquement aux États-Unis et au Canada, le Nest devrait prochainement voir du pays. Tony Fadell cherche à ouvrir un siège en Europe. Ce n'est donc plus qu'une question de temps avant que l'on puisse en acheter un en France.
Tony Fadell a reconnu qu'il était plus que temps de passer à la vitesse supérieure. Grâce aux données remontées par le Nest, ses équipes se sont aperçues que leur thermostat était d'ores et déjà utilisé dans plus de soixante pays. Un marché gris qui fait penser à celui de l'iPhone lorsqu'il était disponible en 2007 pendant de nombreux mois uniquement aux États-Unis.
Parmi les points abordés lors de cette conférence, il a bien entendu été question d'Apple. Cette fois, celui que l'on présente comme "le père de l'iPod" n'a pas réglé ses comptes avec Scott Forstall, mais a évoqué l'esprit start-up d’Apple si cher à Steve Jobs.
Qu'est-ce que l'esprit start-up d'Apple ? Tony Fadell a comparé son expérience à Apple avec celle qu'il a eue à Philips quelques années plus tôt où quelques ingénieurs et lui avaient pour mission de concevoir les premiers appareils fonctionnant sous Windows CE.
Pour développer de nouveaux produits, Philips avait justement tenté d'insuffler un esprit start-up : elle avait installé dans le confort une petite équipe quelque part en Californie. Fadell se rendait régulièrement à Eindhoven pour montrer les avancées des différents projets.
C'est là où les soucis commençaient. Lorsque les responsables d'Eindhoven trouvaient quelque chose à redire, au lieu de les laisser revoir leur copie, ils leur envoyaient une équipe pour les aider à bien faire les choses. Ce qui aurait pu être réglé assez rapidement par des personnes qui connaissaient leur projet sur le bout des doigts devenait tout de suite plus compliqué. Selon Fadell, cela créait des interactions inutiles. Fadell raconte qu'il craignait avoir le même genre de difficultés lorsqu'il a rejoint Apple.
Le second point qui n'allait pas chez Philips, c'est le fait que sur dix produits qui avaient été développés et qui étaient susceptibles d'être commercialisés, un seul finissait réellement en magasin. Comment une équipe qui avait travaillé dur pendant des mois pour concevoir un produit pouvait accepter cela ? Avec ce genre de démarche, les équipes ne pouvaient être que découragées et démobilisées.
Chez Apple, c'est tout le contraire : 99 % des choses qui sont commencées voient le jour. Pourquoi ? Parce que, contrairement à Philips, Apple considère que les ressources sont extrêmement limitées et qu'elles doivent être investies à bon escient. Chaque personne dans une équipe se doit véritablement d'apporter une valeur ajoutée.
Outre son expérience chez Apple, il a beaucoup été question du Nest, ce thermostat intelligent qui a la particularité d'être aussi simple à l'emploi qu'un iPod.
Disponible à la vente uniquement aux États-Unis et au Canada, le Nest devrait prochainement voir du pays. Tony Fadell cherche à ouvrir un siège en Europe. Ce n'est donc plus qu'une question de temps avant que l'on puisse en acheter un en France.
Tony Fadell a reconnu qu'il était plus que temps de passer à la vitesse supérieure. Grâce aux données remontées par le Nest, ses équipes se sont aperçues que leur thermostat était d'ores et déjà utilisé dans plus de soixante pays. Un marché gris qui fait penser à celui de l'iPhone lorsqu'il était disponible en 2007 pendant de nombreux mois uniquement aux États-Unis.