Eric Schmidt le président exécutif de Google est amateur d'iPad, de BlackBerry et il n'entend « jamais » quitter Google. First Post Technology a fait un compte-rendu des principaux propos de Schmidt. Interrogé à l'occasion de la conférence Big Tent en Inde à New Delhi, Schmidt s'est d'abord présenté en utilisateur d'un BlackBerry dont il apprécie les claviers. Puis en propriétaire de deux iPad, avec une préférence pour le grand modèle, car le mini est trop petit à son goût. Point de mention d'Android donc, lorsque l'éditeur du quotidien The Guardian lui a demandé quels gadgets il utilisait. Surprenant, mais quand on s'appelle Eric Schmidt…
Il a confirmé également que l'application Google Now, sorte d'agent intelligent assez sophistiqué, était bien en route vers iOS. Pour sa disponibilité, il a répondu qu'il fallait poser la question à Apple, sous-entendue elle est en attente de validation. Une vidéo avait brièvement fuité sur YouTube il y a quelques jours, montrant cette version pour iPhone et iPad (lire aussi Google : Chrome et le jailbreak, Now et iOS).
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La récente promotion de Sundar Pichai à la tête d'Android en plus de Chrome et des apps Google ne se traduira pas sous la forme d'une fusion de Chrome OS et d'Android a ensuite expliqué le responsable.
Il a parlé ensuite de la publicité - la principale source de revenus pour Google - et de la nécessité pour ce contenu d'être mieux optimisé pour les plateformes mobiles qui représentent l'avenir. Puis d'estimer aussi que la pub allait devoir prendre en compte des appareils comme les Google Glass et la montre d'Apple.
Eric Schmidt a déclaré à propos de l'abandon de Google Reader qu'il appréciait lui aussi ce service, mais que son retrait - décidé dans la douleur - était un exemple de ce nettoyage que fait Google parmi ses activités en réponse à une évolution de ses priorités. Si d'aucuns formaient - vraiment - l'espoir d'un changement d'avis de Google à ce sujet, cela paraît mal engagé.
Enfin, le président exécutif n'envisage pas de briguer un mandat électif et de se lancer en politique comme la rumeur lui en a prêté l'ambition. Il n'entend pas non plus quitter Google - « jamais, Google est ma maison » - même s'il a récemment vendu 42% de ses actions. Cela n'a été fait qu'au titre d'une diversification dans ses investissements, a-t-il expliqué.
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photo : AFP