Xiaomi va se lancer sur un nouveau marché, celui des voitures électriques. Cette nouvelle activité n'est pas tellement surprenante : le fabricant n'a pas peur de se diversifier, en témoigne sa gamme de produits qui va du smartphone au cuiseur à riz en passant par la trottinette, et il est originaire de Chine, pays en pointe dans les voitures électriques.
Représentée par Lei Jun, le fondateur et CEO de Xiaomi, la nouvelle entité Xiaomi EV Company Limited dispose pour démarrer d'un capital de 1,55 milliard de dollars et d'une équipe d'environ 300 personnes. C'est très loin des constructeurs déjà en place (Tesla a plus de 70 000 employés, en comptant ceux travaillant dans ses usines) ainsi que des autres ressources de Xiaomi (16 000 ingénieurs au total), mais le nouvel entrant va se renforcer en investissant 10 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Pour mener à bien son projet, le groupe a fait l'acquisition cet été de Deepmotion Tech, un spécialiste chinois de la conduite autonome.
Rien ne résiste actuellement à Xiaomi, qui est devenu en juin le premier constructeur mondial de smartphones et qui a vu son chiffre d'affaires trimestriel bondir de 64 % d'une année sur l'autre. Aucune date de sortie n'a été avancée pour la « Mi Car », mais Lei Jun a déclaré précédemment qu'il s'agira d'un SUV ou d'une berline et que son prix devrait être compris entre 15 000 et 45 000 $.