Tesla travaille toujours à intégrer Steam et surtout ses jeux dans ses voitures et on pourrait en voir les premiers résultats le mois prochain. C’est en tout cas ce qu’affirme Elon Musk sur Twitter et si l’on se gardera bien d’apporter du crédit à sa promesse précise — on sait à quel point le patron du constructeur automobile exclusivement électrique est peu fiable… —, cela veut dire que cette idée lancée en début d’année reste d’actualité.
Les voitures conçues par Tesla étant avant tout des ordinateurs sur roues où le logiciel prime sur le matériel, et puisqu’il faut bien occuper les occupants pendant une pause recharge ou avant une nuit de camping, le constructeur a rapidement ajouté des jeux. D’abord modestes, ils ont gagné en complexité au fil des années et Elon Musk entend manifestement pousser cet aspect, même si la promesse de pouvoir jouer à des jeux aussi ambitieux que Cyberpunk 2077 et The Witcher 3 n’a jamais abouti.
Quoi qu’il en soit, l’ajout de Steam serait une bonne manière de renforcer le catalogue de jeux accessibles depuis une voiture de la marque, sans que Tesla n’ait à faire le travail d’intégration. N’est-ce toutefois pas contradictoire avec cette autre rumeur persistante qui veut qu’un App Store en bonne et due forme ouvre ses portes, avec des apps que l’on pourrait acheter ?
Tesla envisagerait d’ouvrir son propre App Store
D’après ce tweet d’un habitué qui fouine dans le code de chaque mise à jour du logiciel Tesla, les travaux en vue de l’ouverture d’une boutique d’apps sont toujours en cours. Alors, Steam ou App Store maison ou les deux ? On ne sait même pas si le travail pour adapter la boutique de jeux de Valve au système d’exploitation maison est une initiative solitaire ou partagée avec Steam. Quelle que soit la solution retenue, une chose est sûre : l’entreprise d’Elon Musk n’a pas équipé ses voitures d’une puce AMD proche de la puissance d’une console de jeux juste pour afficher des cartes.
Pour en savoir plus sur l’informatisation des Tesla, je vous renvoie vers cet article de la série sur mon expérience après six mois en Model 3.
Six mois en Tesla : un ordinateur sur roues, pour le meilleur et pour le pire