La traditionnelle mise à jour des fêtes fournie par Tesla est sortie pour les premiers chanceux en début de semaine et la grosse nouveauté en ce qui nous concerne est peut-être l’arrivée d’Apple Music dans les voitures du constructeur américain. Mais ce n’est pas la seule et la version 2022.44.25 du logiciel maison ajoute de nombreuses autres petites nouveautés. Parmi lesquelles l’activation de Steam, ce qui renforce le côté console de jeux sur quatre roues des Tesla.
La possibilité de jouer dans les voitures exclusivement électriques n’est pas nouvelle, mais elle se renforce considérablement avec Steam et son catalogue de milliers de jeux qui peuvent être utilisés sur l’écran interne des véhicules (une manette sans fil ou même le classique duo clavier/souris doivent être utilisés). Cette capacité répond à une vieille promesse d’Elon Musk lancée en février dernier et confirmée dans le courant de l’été. Plus loin encore, Steam signifie que la promesse de jouer à des titres aussi exigeants que Cyberpunk 2077 ou The Witcher III est enfin une réalité. Elle répond à la présentation des nouvelles Model S et Model X en janvier 2021 et d’ailleurs, l’arrivée de Steam est également limitée à ces deux voitures.
Et encore, seulement les plus récents, puisque seules les voitures sorties ces derniers mois sont compatibles avec Steam. Une restriction qui s’explique par un changement matériel récent, Tesla ayant discrètement augmenté la quantité de RAM (16 Go) pour le haut de sa gamme. Les Model S et Model X nouvelle génération sorties avant cette modification ne peuvent pas bénéficier de la nouveauté, mais Elon Musk promet un « retrofit », c’est-à-dire l’installation du nouvel ordinateur de bord, une opération certainement payante. Cette fonctionnalité reste secondaire dans une voiture, mais c’est un bon rappel que Tesla fait évoluer constamment ses véhicules, comme n’importe quel autre appareil informatique.
Six mois en Tesla : un ordinateur sur roues, pour le meilleur et pour le pire
Steam semble par ailleurs strictement réservé aux Model S et Model X, les Model 3 et Model Y plus abordables ne devraient pas en bénéficier. Certes, leur écran central est légèrement plus petit (15 pouces contre 17), mais la véritable explication est à chercher du côté de l’ordinateur qui contrôle cet écran. Toute la gamme repose désormais sur un processeur AMD Ryzen, néanmoins seules les voitures les plus chères intègrent une puce graphique dédiée, également fournie par AMD. L’entrée de gamme se contente du CPU et l’impasse sur le GPU les prive de cette nouveauté1.
Parmi les autres nouveautés de l’année, Tesla permet de visualiser à distance le flux vidéo transmis par la caméra à l’intérieur de l’habitacle quand le mode chien est actif. Ce mode maintient la température de l’habitacle et permet de laisser un animal (et uniquement un animal) en sécurité dans la voiture. L’accès à la caméra depuis l’app pour smartphone du constructeur permettra de garder un œil sur son compagnon à quatre pattes en votre absence.
En vrac, citons aussi la possibilité de programmer et donc de synchroniser le spectacle son et lumière lancé lors de la précédente mise à jour de Noël, l’activation du mode piste (qui permet notamment de désactiver une partie des assistances) pour les Model Y Performance, ou encore l’activation des visioconférences avec Zoom qui avait été annoncée par ce dernier courant novembre. Dans le détail, les conducteurs de Tesla apprécieront le retour des cartes en bas à gauche de l’écran, pour garder un œil sur les consommations ou la pression des pneus.
Contrairement à celle de l’an dernier, cette mise à jour de Noël ne modifie néanmoins pas en profondeur l’interface du logiciel interne de Tesla. Ce qui est assez logique après tout, le constructeur ne peut pas se permettre de bouleverser les habitudes de ses clients tous les ans.
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Pour être complet, il y a eu quelques exceptions, notamment les premières Model Y Performance produites dans l’usine de Shanghai. ↩︎