Dans les années 90, les rumeurs de rachat d’Apple étaient monnaie courante. Parmi les prétendants, le nom de Sun revenait souvent. À l'époque, la société était le chouchou de Wall Street et était promis un bel avenir avant de déchanter la décennie suivante.
Deux anciens patrons de Sun, Scott McNealy (image à gauche) et Ed Zander, ont expliqué cette semaine lors du Churchill Club dinner à Santa Clara qu'ils avaient bel et bien failli racheter la marque à la pomme. La transaction était à deux doigts de se faire fin 95 début 96. À l'époque, Sun était au sommet de sa gloire tandis qu'Apple était au fond du trou. La marque à la pomme était à l'époque à la recherche d'un P.D.G. C'était juste avant l'arrivée de Gil Amelio.
L'action Apple se négociait alors entre 5 $ et 6 $. Sun était sur le point de racheter la firme de Cupertino pour une bouchée de pain. Ed Zander se souvient d'une matinée passée avec des analystes où il était sur le point de leur annoncer la transaction. "Nous voulions vraiment le faire. Mais la banque d'investissement mandatée par Apple - a bloqué l'affaire. Elle a mis autant de termes dans l'accord qu'elle a fini par le rendre impossible", explique McNealy.
Les choses auraient été bien différentes si Sun avait fait l'acquisition d'Apple, mais avec le recul, pour les deux anciens de Sun, c'est une très bonne chose que l'affaire n'ait pas eu lieu. Ils expliquent qu'ils avaient à l'époque très envie d'acheter Apple, mais qu'ils n'avaient aucune idée précise de ce qu'ils allaient en faire.
Une chose est certaine, d'après McNealy et Zander, si Apple avait fini dans l’escarcelle de Sun, il n'y aurait eu ni iPod ni iPad…
Sur le même sujet :
- Brevets : lorsque Steve Jobs recula devant Sun
Deux anciens patrons de Sun, Scott McNealy (image à gauche) et Ed Zander, ont expliqué cette semaine lors du Churchill Club dinner à Santa Clara qu'ils avaient bel et bien failli racheter la marque à la pomme. La transaction était à deux doigts de se faire fin 95 début 96. À l'époque, Sun était au sommet de sa gloire tandis qu'Apple était au fond du trou. La marque à la pomme était à l'époque à la recherche d'un P.D.G. C'était juste avant l'arrivée de Gil Amelio.
L'action Apple se négociait alors entre 5 $ et 6 $. Sun était sur le point de racheter la firme de Cupertino pour une bouchée de pain. Ed Zander se souvient d'une matinée passée avec des analystes où il était sur le point de leur annoncer la transaction. "Nous voulions vraiment le faire. Mais la banque d'investissement mandatée par Apple - a bloqué l'affaire. Elle a mis autant de termes dans l'accord qu'elle a fini par le rendre impossible", explique McNealy.
Les choses auraient été bien différentes si Sun avait fait l'acquisition d'Apple, mais avec le recul, pour les deux anciens de Sun, c'est une très bonne chose que l'affaire n'ait pas eu lieu. Ils expliquent qu'ils avaient à l'époque très envie d'acheter Apple, mais qu'ils n'avaient aucune idée précise de ce qu'ils allaient en faire.
Une chose est certaine, d'après McNealy et Zander, si Apple avait fini dans l’escarcelle de Sun, il n'y aurait eu ni iPod ni iPad…
Sur le même sujet :
- Brevets : lorsque Steve Jobs recula devant Sun